Du samedi 29 avril au lundi 1er mai :

    Je n’étais pas convié pour ce Voyage Itinérant puisque féminin, mais comme il reste de la place les conjoints étaient les bienvenus. C’est au départ du local de l’ASPTT Orléans à Saint-Cyr-en-Val que nous partons en formant deux groupes. Nous prenons la route de Gautray et nous continuons à travers la Sologne jusqu’au Pôle des Etoiles de Nançay. Nous pique-niquons au pied de l’observatoire radio-astronomique qui scrute un large éventail de phénomènes célestes. Nous visitons ensuite le Pôle des Etoiles et nous assistons à une séance au planétarium, tellement bien installés dans les fauteuils, presque allongés, que quelques-uns d’entre nous se sont faits remarquer par leurs ronflements. La reprise du vélo n’a pas été facile mais il ne reste que 30 kilomètres à faire, mais avec un vent défavorable.

 

    Pour le dimanche il y a un parcours de 75 km et une variante avec 25 km supplémentaires qui permet de passer le col des Etourneaux (273 m), point le plus élevé du Loiret. Nous partons pour faire cette variante avec Anne-Marie, Chantal et 3 filles de Montargis. Nous passons par de petites routes que Didier nous a concoctées et nous faisons un petit arrêt au col. Ensuite nous passons par Vailly-sur-Sauldre et nous admirons la grange pyramidale. Puis nous pouvons admirer une superbe propriété à Nacray avant de prendre notre mal en patience pour gravir une bonne côte et atteindre La Chapelotte. De là il nous faut fournir un dernier effort pour arriver à La Borne et pouvoir se restaurer.

    Avant de remonter sur nos montures, petite visite au musée de La Borne établi dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste réalisée à la demande des potiers. En ce moment le thème est le sacré et l’intime où il y a plusieurs sculptures d’artistes. Ensuite nous visitons le centre de céramique contemporaine où il y a des œuvres assez variées. Nous repartons en direction d’Henrichemont et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée sur cette route que j’ai empruntée avec Christophe Bourienne en sens inverse pour le brevet 300 km. Le parcours nous fait passer par le château de la Verrerie où une photo s’impose avant de rejoindre Aubigny-sur-Nère.

 

    Le dernier jour, pour le retour nous passons par Sully-sur-Loire et nous faisons un arrêt au musée Helyett après être passé devant le château. Helyett fut une manufacture de cycles et motos de 1919 à 1962 à Sully-sur-Loire. Ce midi c’est le grand luxe, repas au restaurant et retour sur Orléans. Nous échappons à un gros temps noir mais pas au deuxième qui se déverse sur nous avant d’arriver sur Orléans.

    Encore merci à Didier pour son dévouement tout au long du week-end et pour les préparatifs, comme les parcours, l’hébergement, les visites, les en-cas, etc…

 

     Pluie au départ ce dimanche matin, tant pis nous ne ferons qu'un petit circuit mais nous allons chez nos amis d'Ormes.

     La randonnée n'est pas trop bien fléchée si bien que nous perdons le circuit et nous nous retrouvons à Bucy St liphard. Nous décidons le regagner le ravitaillement du 60 km et de rentrer par les petites routes. Incroyable nous arrivons les premières au ravitaillement... D'histoire d' OCT ça ne s’est jamais vu.

     Retour sans encombre au milieu des champs de colza, et bien sûr nous ne pouvons-nous empêcher de penser à Guy qui ne supportait pas l'odeur et le disait à chaque fois.

       Pour ce premier Challenge du Centre 2023, nous nous retrouvons dans l’Indre-et-Loire à Cinq-Mars-la-Pile. Nous passons au pied du château de Langeais puis nous continuons par une magnifique petite route boisée qui nous amène au château de Gizeux pour le premier ravitaillement. Nous repartons en passant par la retenue de Pincemaille où nous retrouvons de la forêt avant d’arriver au château de Champchevrier pour le deuxième ravitaillement. Le retour se fera aussi par des petites routes en suivant le Rau du Breuil.

        Nous n’étions que 9 Océtistes pour ce challenge, dont 7 féminines qui ont ramené la coupe du club ayant le plus de féminines hors département d’Indre-et-Loire.

      Pour le week-end de Pâques club nous allons à Andouillé au nord de Laval dans la Mayenne. Pour le premier jour nous partons vers l’Est jusqu’à la butte de Montaigu en passant par le château de Bourgon. Du parking de la butte de Montaigu nous allons jusqu’à la chapelle pour admirer le beau point de vue. Nous poursuivons notre circuit jusqu’à Jublains où nous pique-niquons dans la cité gallo-romaine. Le retour au gîte sera moins vallonné que le matin.

    Pour notre deuxième jour nous partons vers le Nord en passant par Chailland qui est situé au creux de la vallée de l'Ernée. C’est une vallée verdoyante bordée de spectaculaires escarpements rocheux. Nous passons ensuite par la ville d’Ernée avant de rejoindre Le Bourgneuf-la-Forêt où nous mangeons à côté de l’église. Sur le retour nous arrivons à Olivet, non nous ne sommes pas revenus si rapidement dans le Loiret, car eh oui, il y a aussi un « Olivet » dans le département de la Mayenne. Puis sur le retour nous faisons un petit arrêt à l’ancienne Abbaye de Clermont avant de rentrer au gîte.

     Pour notre dernière sortie du week-end nous allons à Saint-Jean-sur-Mayenne et nous empruntons la voie verte qui longe la Mayenne jusqu’à Saint-Baudelle. Puis nous rentrons par Fontaine Daniel qui fut fondé autour de l’abbaye cistercienne du même nom ; Fontaine-Daniel est un village né de l’activité textile.

Dominique et Eric, sociétaires du Cercle Jules Ferry, m’avaient dit un matin dans le train qui nous emmène à Paris : « le 300, c’est comme le 200 ; sauf que tu te lèves plus tôt et que tu arrives plus tard ». Eric avait même ajouté : « quand il est 8h, tu as déjà fait 100 km, il ne te reste plus qu’une grosse journée de vélo comme d’habitude ».

Alors après avoir mis mon réveil hier matin à 2h45, pris un bon petit déjeuner, j’ai rejoint le Cercle Jules Ferry pour prendre part au départ.

Une fois le contrôle des lumières effectué et la carte de pointage en poche, je retrouvais mon ami Joël.

 Nous avions effectué le précédent BRM200 ensemble et nous étions prêts.

Sans velléité particulière, nous laissions la majeure partie des 88 concurrents s’élancer devant nous une fois le départ donné à 4h00.

Après un peu plus de 5 kilomètres, la métropole d’Orléans était derrière nous et nous nous enfoncions dans la Sologne en pleine nuit noire. Il était beaucoup trop tôt pour s’arrêter chez Pascal et se faire offrir un café.

C’était tout simplement magique et je n’ai jamais rien vécu de tel à vélo malgré des milliers de kilomètres parcourus. Le ciel était dégagé et nous apercevions à travers les arbres la lune très peu éclairante. Après 2h00 passées, le ciel commençait à s’éclairer et à se couvrir.

Nous pointions dans une boulangerie à Romorantin et nous en profitions pour manger un chausson aux pommes à peine sorti du four. La magie continuait d’opérer, je n’ai jamais mangé un chausson aussi bon !

Jusqu’à Saint Julien sur Cher, le vent était latéral, ni favorable ni défavorable. Notre rythme, avec Joël, me paraissait un peu rapide ; mais vu celui des 50 premiers kilomètres du BRM 200, j’étais relativement confiant.

Ensuite le vent fut très favorable jusqu’au pointage de Mehun-sur-Yèvre mais les premières bosses apparaissaient tout comme la pluie qui nous accompagnait depuis quelques dizaines de kilomètres.

Alors Joël eut la riche idée de nous faire prendre notre pique-nique dans un abribus.

C’est revivifiés, que nous avons repris la route et que le toboggan jusqu’à Sancerre était franchi. Peu avant, nous avons remis un participant dans la bonne direction car il s’était trompé et rebroussait chemin. Certes il aurait rejoint Montlhéry comme cela mais sans valider son BRM.

A Sancerre nous sommes montés afin de faire valider notre passage dans un bar-restaurant. Ce fut aussi l’occasion d’avoir une petite pensée pour Pascal dont le dérailleur avait rendu l’âme l’année passée lors d’une sortie dans cette même côte. Les clients du bar furent incrédules quand je répondais à leurs questions sur notre parcours du jour. Il m’a fallu leur montrer la carte de pointage pour qu’ils me croient.  

Sortis de Sancerre, ce fut compliqué avec un fort vent de face pendant 75 kilomètres. Certes ils s’égrenaient mais très lentement…

A Sully, ce fut le dernier pointage. L’occasion d’ingurgiter une boisson au logo rouge et blanc. Le vent devenait moins défavorable et j’entrepris d’appuyer plus fort sur les pédales pour recoller à Joël et à un groupe d’une dizaine de cyclistes. Mal m’en a pris. Avant Saint Denis de l’Hôtel, mon corps m’a fait choisir entre dépenser son énergie pour digérer la boisson de Sully ou pédaler plus fort. Au hasard des feux et de la bienveillance de Joël, je le rattrapais malgré tout.

Pourtant, la côte de Bionne me fut fatale. J’ai beaucoup peiné jusqu’à Saint Jean de Braye. Pour l’anecdote, nous avons pris le chemin que j’ai utilisé pendant des années pour me rendre au travail à vélo et ce du 1er janvier au 31 décembre.

Là, je n’avais plus de jus pour les deux derniers kilomètres, mais je suis fier d’avoir rallié l’arrivée en 16h30 dont 2h00 de pauses. Les meilleurs ont réalisé ce BRM en 10h30.

Pour un bonhomme dont l’intégrité physique a été passablement atteinte par le passé, je suis content d’avoir réalisé ce BRM et dans ces conditions peu favorables.

Merci à Joël de m’avoir accompagné et de m’avoir aidé par sa présence.

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