Dodécaudax du 9 novembre
- Détails
- Mis à jour : 11 novembre 2024
- Écrit par Christophe Bourienne
Samedi 9 novembre :
Avec mes deux acolytes de l’OCT, nous avions prévu de réaliser le dodécaudax de novembre hier.
Malheureusement, l’un a été retenu à 400km de là pour raison familiale quand l’autre a été réquisitionné pour accompagner les jeunes de l’école cyclo.
Je suis donc parti plein sud, seul, avant que le soleil se lève. Les premiers kilomètres se font dans une purée de pois et de nuit. Puis la Sologne s’offre à moi : elle est magnifique parée de ses couleurs d’automne. Je prends une première collation à Saint Viatre au quart du parcours.
Puis, les sorties de Lamotte-Beuvron et de Romorantin ne sont pas agréables avec une circulation automobile chargée. De nombreuses immatriculations étrangères et d’autres départements attestent que nos concitoyens profitent de ce week-end prolongé. Je me suis quand même arrêté à Romo pour photographier la Sauldre. Un piéton s’arrête alors près de moi pour échanger sur le vélo. Il me raconte ses exploits cyclistes soixante années en arrière. C’est aussi cela que j’aime : le vélo est un formidable vecteur pour créer du lien.
Je poursuis ma route, je déroule les tours de manivelle avec fluidité, je me sens en forme. Pourtant, je ressens trop tard à une dizaine de kilomètres de Valençay que je ne me suis pas suffisamment alimenté. Ce n’est pas grave, la pause pique-nique est proche, je file. Le soleil continu d’être bien présent et la pause devant le château de Valençay est particulièrement agréable. Talleyrand était un diplomate hors pair ; je n’ai pas besoin de cette qualité car je suis seul devant cette magnifique bâtisse.
J’enfourche à nouveau mon vélo pour rentrer. Malheureusement les aliments absorbés n’ont pas encore produit leur effet et je suis dans le dur pendant une vingtaine de kilomètres. Le ciel quant à lui s’est bien chargé et je ne reverrai plus le soleil. Néanmoins la température est douce et elle ne descendra pas jusqu’à l’arrivée. J'ai un regret celui de ne pas avoir pu ramener de fromage que ce soit celui de Valençay ou celui de Selles sur Cher.
La Sologne est toujours aussi magique jusqu’à la pause goûter à Montrieux en Sologne. La suite constituée de longues lignes droites archi connues, me ramène à la maison. Je suis même en avance pour l’apéro ! Il reste une dernière étape en décembre et le dodécaudax 2024 sera validé.