Dimanche 2 mars :

    Avec Chantal nous allons à Férolles pour la marche des Godasses. Nous partons vers Jargeau par la plaine avec un petit vent nous cinglant le visage. A Jargeau nous prenons le sentier longeant le bord de Loire vers l’est. Là, nous sommes en contrebas et protégés du vent par la végétation. Nous quittons la Loire pour rejoindre un peu plus loin le point de ravitaillement. Il nous reste alors environ 5 km pour retourner sur Férolles et profiter du verre de l’amitié.

Dimanche 16 février :

   Après avoir récupéré ma carte de route, je me retrouve derrière la mairie où la grande roue de Noël est encore en place. Cette année je suis orphelin, en effet mon ami Patrick de Vierzon avec qui j’ai l’habitude de faire cette randonnée, ne peut malheureusement pas effectuer cette édition pour des raisons de santé.

    A minuit juste, après le décompte nous voici lancés dans les rues du vieux Bourges, les premiers kilomètres comme d’habitude ne sont pas facile à faire avec le nombre de marcheurs. A la sortie de la ville nous retrouvons la plaine avec la lune qui joue à cache-cache avec les nuages. Je suis assez étonné d’avoir un chemin très propre dans cette partie. Après Saint-Michel-de-Soulangis nous reprenons les chemins qui d’habitude sont assez gadouilleux et là, agréable surprise le chemin est très bon, il faut juste faire attention à quelques trous d’eau. Après les Aix-d’Angillon nous avons une portion de route et je me retrouve seul sans qu’aucune lumière ne vienne me gêner (environ 22 kilomètres de fait dans la nuit et je ne me suis pas encore servi de ma lampe). Il n’y a plus de nuage, la lune se trouve derrière moi et je marche en suivant mon ombre. Machinalement j’accélère et essaie d’aller de plus en plus vite, mais il faut que je me rende à l’évidence, je ne m’appelle pas Lucky Luke et je ne peux pas marcher plus vite que mon ombre !

    Traversant une zone boisée un peu plus loin, là ce sont les arbres qui forment de magnifiques ombres chinoises sur la route. Ma petite touche de poésie se termine avec la prise d’un chemin avec du vallonnement et deux traversées de ruisseaux pour atteindre Humbligny.

   En repartant d’Humbligny j’éprouve toujours le même problème (dû à l’exposition de la salle par rapport aux courants d’air), et il me faut quelques kilomètres pour me réchauffer. Cette portion-là est assez courte, il n’y a que 6 kilomètres pour arriver à Neuvy-Deux-Clochers. Par la suite, on traverse une bonne portion de plat en passant par la tour de Vèvre, puis Reigny où une bonne côte nous attend à la sortie du village. Nous arrivons au village de Bué par une bonne descente, et c’est le dernier ravitaillement. Je me pose un peu avant de repartir et affronter une côte qui nous mène jusqu’au pylône. Ensuite nous redescendons sur Amigny d’où nous avons une magnifique vue de Sancerre dans la brume. Il ne reste plus qu’à gravir le python pour clore cette randonnée et pouvoir déguster le petit verre de Sancerre bien mérité après quelques 56 km.

Dimanche 9 février :

   Nous voici à Vienne-en-val pour la traditionnelle marche de la Saint-Valentin. Nous partons directement en zone boisée par des chemins blancs en direction de Tigy. Nous sommes sur le parcours de 14 kilomètres, et peu de temps après la bifurcation avec les grands parcours nous avons un point d’eau avant de continuer. Nous aurons une bonne portion de route sûrement en raison des chemins trop humides en ce moment. Nous arrivons au ravitaillement pas trop tard mais il y a déjà des ruptures sur certains produits. Nous regagnons ensuite la salle des fêtes de Vienne-en-Val où nous attend le verre de l’amitié.

Dimanche 2 février :

      Aujourd’hui c’est au Domaine du Ciran que nous avons rendez-vous pour le départ de la marche que nous propose le club de l’Etape Solognote. Nous partons à l’opposée du Parc du Ciran, dans les sous-bois, sur des chemins plus ou moins humides. Nous arrivons devant le joli château de Louan, loin des regards lorsqu’on n’emprunte pas les chemins. Nous poursuivons notre circuit en longeant plusieurs étangs dont le niveau est si haut que certains ont tendance à déborder sur les chemins, il faut donc soit passer sur les bords limites des chemins (pleins de ronces) pour éviter de trop patauger ou soit essayer de se frayer un passage au milieu des sous-bois. Il fait froid ce matin avec de la gelée blanche mais il fait beau, et du coup la nature est couverte de givre qui brille sous les rayons du soleil, ce qui nous permet d’admirer de jolis paysages givrés. En approchant de Ménestreau-en-Villette nous avons de meilleurs chemins puis du goudron. A l’entrée du village, nos amis de l’Etape Solognote ont prévu un petit ravitaillement bien copieux avec saucisses et boissons chaudes.

      Il faut repartir car on n’a fait que la moitié du parcours. On reprend les chemins à travers la Sologne, avec des passages parfois très humides. Nous rejoignons alors le parc du Domaine du Ciran par le côté opposé à notre départ. Ce joli circuit faisait presque 12 km.

      C’est de Combleux que nous partons pour une petite randonnée pédestre nous faisant passer par Saint-Jean-de-Braye en suivant la Bionne. Ensuite nous passons entre les vignes de Chécy pour reprendre le bord du canal et atteindre l’église de Chécy où nous retrouvons Danièle qui nous amener un petit ravitaillement bien copieux. Nous rentrons ensuite à Combleux en suivant le canal.

      Après le verre de l’amitié nous pouvons passer à table pour déguster entre autres le boudin noir/purée et finir par la traditionnelle galette. Durant cette dégustation il y a la remise des récompenses pour les récipiendaires s’étant faits remarquer au cours de l’année écoulée. Parmi ces récompenses il y a le clou, les (petits et gros) marteaux et la coupe de l’insolite.