37ème Rallye des Bourgeons
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- Mis à jour : 16 mars 2017
- Écrit par Thomas Berry
Au réveil ce dimanche là, il fait beau ! Je décolle donc de la maison à vélo.
Plus j’approche de la Loire et plus il y’a de vélos. On peut même dire que la circulation est dense sur l’autoroute à vélo du pont Tinat et de l’avenue Galloux. C’est d’ailleurs ici que je retrouve l’équipe OCT.
Arrivé au point de départ, il me semble reconnaître le gymnase que nous avions traversé en tandem pour le Vélotour. On se met d’accord avec Guy pour le parcours de 85km. Nous avons juste oublié de nous entendre sur la cadence. Un café vite descendu et à 8h15 nous sommes en selle.
Je pars dans les derniers et la sortie de la Source par les pistes cyclables est un peu laborieuse, ça bouchonne dur. Dès que le champ est libre je prends le rythme de croisière et me mets dans l’idée de rejoindre la tête de peloton. Drôle d’idée. Arrivé à La Saussaye, force est de constater qu’il n’y avait pas de cyclistes OCT dans la tête de peloton… Devant moi, deux cyclistes de Nouan-le-Fuzelier. C’est écris dessus, comme pour le fromage mais en plus gros. On roule à la même cadence mais leur avance est considérable. Je les suivrai donc sans franchement rouler avec eux jusqu’au ravitaillement.
Le ravitaillement est tout de même bien plus agréable sous un rayon se soleil. Ici la dame est moins insistante pour le vin chaud. Je dois résoudre un dilemme : attendre Guy ou embrayer en vitesse sur la boucle du 85km en espérant reprendre le groupe après. Je coupe la poire en deux : au bout de quelques minutes, je n’entends toujours pas la chaîne de Guy grincer. Je me mets donc en route.
A la sortie de Ligny, j’ai deux vélos en vue. Je ne force pas pour les rejoindre et roule donc encore seul un moment. Je finis par les reprendre et les doubler dans une montée. C’est un couple, la dame s’accroche. Elle est visiblement intéressée par mon vélo, elle ne s’imaginait pas qu’on puisse encore rouler avec des vitesses au cadre. Ben si. Ca lui rappelle ses premières sorties en famille avec sa « petite » sur le porte bagage. Nos chemins se séparent à la bifurcation entre 85 et 105km.
Je ne verrai plus de vélo jusqu’au second passage au ravitaillement et 3 voitures tout au plus. Ca me laissera assez de temps pour méditer et réaliser que la « petite » sur le porte bagage doit avoir à peu de choses près mon âge. Le retour de la boucle du 85 est magnifique. La route étroite serpente entre les pièces d’eau. Il y’a des oiseaux à foison. C’est presque à regret que je rentre dans Ligny pour la seconde fois.
La dame me propose une nouvelle fois du vin chaud. Devant mon refus, sans doute pour « éponger l’excédent » comme aurait dit Coluche, elle s’en sert une rasade. On me confirme que le groupe OCT est passé il y’a un bon moment et que mes chances de retour sont faibles.
La fin du parcours est moins agréable, la circulation est plus dense sur ces routes. A moins que ce ne soit l’heure avancée qui n’ait mis les gens sur la route du repas de famille. Je serai littéralement déposé sur place par tous les groupes de furieux qui sont partis dès l’aube sur le 105.
De retour au point de départ je retrouve une partie du groupe pour assister à la remise des prix. J’apprécie beaucoup le petit rappel sécurité routière à destination de ceux empêchent sciemment les voitures de doubler mais qui ne sont bien entendu pas dans la salle. Je file à l’anglaise pendant les discours des officiels. C’est pas tout ça mais j’ai un déménagement qui m’attend.
112km de retour à la maison.