La Chanteausienne 2017
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- Mis à jour : 17 septembre 2017
- Écrit par Thomas Berry
Panne de réveil généralisée ?
Comme le titre l'indique, il n'y avait pas foule ce matin à Chanteau.
Hier soir, je n'avais pas la foi moi non plus. Mais au réveil, il ne pleut pas. Etant presque voisin, je suis donc venu à vélo.
Je suis sur place dès 8 heures moins 10. A 8 heures 10, n'ayant toujours vu personne de l'OCT et commençant à refroidir, je m'élance sur le parcours de 110km.
Je roule un long moment derrière un maillot d'Ormes. C'est pratique, ça me permet de ne jeter qu'un œil distrait au balisage. Vers 9h, nous n'avons toujours pas reçu une goutte d'eau mais une petite brise se lève. Mon poisson pilote en profite pour baisser la cadence et je finis par passer devant.
Forcément, une fois devant je ne fais pas plus attention au balisage et je me paume. Je me retrouve dans le village de Vitry que nous devions contourner par le Nord. Peu importe, la carte fournie à l'inscription me remet bien vite sur les rails. Je double mon poisson pilote pour la seconde fois et nous sommes déjà au premier ravitaillement.
Le ciel s'obscurcit. Je me décide donc à couper la grande boucle et à repartir sur le parcours de 70km. Les premiers km se font en sous bois. L'humidité ambiante me conforte dans mon choix. Nous roulons en permanence sur une route mouillée mais je n'ai toujours pas reçu une goutte. Slalom heureux entre les averses?
Les quelques vélos épars avec lesquels je roule, pour la plupart d'Ormes, établissent un conseil à un carrefour. Je passe ma route et ne verrai plus personne jusqu'à l’arrivée.
Un peu avant 11h, l'atmosphère se charge d'humidité, encore plus légère qu'un crachin. Un peu comme un hammam mais avec une panne de chauffage. La route est toujours détrempée. Autant, 6 mois pas an je me demande à quoi cela me sert de trimbaler 2kg de tôle chromée sur mon vélo, autant ce matin je comprends bien l'utilité du dispositif. Le mauvais côté de la chose c'est que le balisage commence souffrir. J'en profite pour m'égarer une seconde fois. A un carrefour, 3 cyclistes qui n'ont rien à voir avec la rando me proposent leur aide. Mais ils savent d'où ils viennent, ils savent où ils vont mais ils ne savent pas où moi je vais... La carte me sauve une seconde fois.
Retour au point de départ à 11h30. Je grignote un morceau et me remet en route aussitôt. Je reçois ma première goutte en passant devant Daumaison. Moralité de l'histoire: Qui écoute trop la météo reste au bis... heu, au dodo.
Arrivée à la maison avec 88km au compteur.