Tour des brasseries de la Loire
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- Mis à jour : 22 septembre 2019
- Écrit par Thomas Berry
Samedi 22 et dimanche 23 juin :
J’ai découvert l’épreuve sur fessebouc. Le flyer disait ; « La première épreuve de beerpacking ».J’ai découvert l’épreuve sur fessebouc. Le flyer disait ; « La première épreuve de beerpacking ».L’idée est simple : Un brevet où chaque point de contrôle est une brasserie artisanale. En l’absencede carte de pointage, une bière – pleine – achetée sur place fait office de preuve de passage.Parcours de 60, 100, 160, 250 et 400 km. Plus tu roules, plus il y’a de brasseries, plus les sacochessont lourdes. Le cercle vicieux illustré par un cas d’école !
J’ai suivi la chose dès l’annonce et récolté les infos sur l’épreuve au fil de leur publication sur leouèbe. Je n’ai rien de prévu le week-end des 22 et 23 juin, j’ai un vélo tout à fait apte à rouler dansces conditions... Je suis donc devant mon écran le soir de l’ouverture des inscriptions.400 km ??? C’est tentant mais est-ce bien raisonnable ? Le dénivelé est imposant, en particulier si on roule toute l’année dans le Loiret. Et surtout, je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer à lapréparation.
J’opte « raisonnablement » le parcours de 250km, ses 2300m de dénivelé et ses 9 brasseries à visiter.
Le vendredi en question, je bosse à Bourges. Je pars donc au boulot avec le vélo dans le coffre et couvre le trajet jusqu’à Chazelles sur Lyon en fin de journée. Arrivé sur place, je fais un tour en ville pour vérifier que le vélo a bien voyagé et attendre la nuit pour improviser un bivouac dans la voiture. Ce n’est pas idéal, mais l’idée de faire de la route depuis Saint Etienne le matin du départ ne me plaisait pas. Je fais le tour des animations de la fête de la musique sans y prendre part et file me coucher.
Samedi matin, 7h. Quelques tours de pédale en légère descente me permettent de rejoindre labrasserie « La Fardoloise » qui sera le point de départ, le point d’arrivée et le QG de l’organisation pour le week-end. La porte est ouverte, quelques vélos sont appuyés contre la rambarde de la terrasse en devanture et une odeur de café m’attire à l’intérieur
Seules quelques personnes sont déjà là. Le départ est ouvert de 7 à 10 heures, seuls les partants pour les deux plus grands parcours sont donc tombés du lit.
Je me retrouve avec un café en main avant même d’avoir validé mon inscription. La formalité es td’ailleurs vite réalisée. Rien qu’une petite coche en bout de ligne sur le listing des préinscrits. En même temps, qui se lèverait si tôt pour usurper l’identité d’un cycliste amateur sur une épreuve dont le tarif d’inscription ne suffirait même pas à manger un sandwich sur une aire d’autoroute.
Nous prenons un petit déjeuner convivial en passant les vélos en revue. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le flotte est hétéroclite : de la bête de brevets à la bicyclette rétro remise en état, tout y est. Il y’a même une remorque. Un peu plus de 70 partants se sont annoncés, tous parcours confondus. Je fais la connaissance d’un gruppetto de trois lyonnais. Arrivés à vélo la veille au soir, ils sont habitués à rouler ensemble. Nous partons sur le même parcours, c’est donc naturellement que nous montons en selle en même temps à 7h20.
Nos sortons facilement de la ville et descendons un peu pour nous retrouver assez rapidement en plaine au milieu des champs. La journée s’annonce belle mais il fait encore frais. Nous roulons quasiment plein Ouest vers Montbrison. Je m’étais préparé à rouler seul mais l’allure des trois compères me va à merveille. En l’absence de balisage, nous roulons au GPS, ce qui est au final assez confortable.
Alors que l’agglomération commence à se dessiner au loin, nous nous retrouvons sur un chemin à tracteurs parsemé d’ornières conséquentes. Le règlement disait « circuit sur route », mais on s’avoue à demi mots qu’on s’y attendait tous. Les organisateurs sont en effectif réduit, une reconnaissance intégrale semblait illusoire. Les sacoches sont encore peu chargées, tout roule.
Le chemin n’était pas au programme. Les buttes au fond, elles y étaient bien.
A l’entrée de Montbrison, je prends les opérations en main. Mon système de guidage bien que peu élaboré semble le plus efficace. En plus, j’ai pris soin d’étudier la carte aux abords de chaque brasserie et de visualiser les façades sur Google street. C’est donc assez facilement que nous trouvons la BIM en plein quartier résidentiel. Nous sommes devant un ancien local artisanal dans lacour d’un pavillon. Samedi matin à 9h02, nous trouvons porte close, mais nous sommes accueillis par un panonceau à notre attention. Deux caisses de bière sont sommairement cachées dans la cour, le tarif est affiché et un pot en verre attend notre règlement. Les organisateurs nous avaient préparés à ce cas de figure. Nous nous servons et mutualisons nos paiements pour déposer un billet et conserver un maximum de monnaie. Quelques photos, quelques barres énergétiques et nous repartons toujours à quatre.
Et BIM, on tombe dans le panneau !
La brasserie Notes en bulles est à peine quelques kilomètres plus loin dans une zone d’activité plus récente au nord de Montbrison. La traversée de la ville est vite faite. Les avis des GPS divergent mais je guide encore une fois le groupe vers le local que nous trouvons également fermé. Même principe de caisses en libre service et de tirelire. La cour est toutefois meublée de tables et de chaises qui nous accueillent pour notre première pause de la journée à 9h40. Lorsque nous nous apprêtons à repartir, nous sommes rejoins par trois cyclistes partis sur un parcours de 160km. Ce sera le seul et unique contact avec d’autres participants.
Le Drive-in est mort, vive le Ride-in.
L’itinéraire quitte l’agglomération plein Nord en parallèle de la départementale 8 et nous dirige vers les premiers reliefs. Les montées sont peu pentues et régulières, c’est donc avec surprise que nous découvrons une vue magnifique au sommet d’une butte. Il y’a des surprises que même google street ne peut pas nous gâcher.
Peu après Marcilly le Châtel, l’itinéraire bifurque à l’Ouest pour nous emmener vers Sail sous Couzanet la brasserie La Canaille. La route devient sinueuse et un peu plus vallonnée. Nous devenons plusattentifs au paysage. C’est ici que je lâche prise : pour le reste du week-end, je n’aurais plus que les pédales et les bouteilles de bière en tête. Un de mes compagnons signale un champ de houblon en contrebas de la route. Certains signes ne trompent pas…
Premier panorama.
Un de mes compagnons arrive à joindre le brasseur au téléphone. Il a eu une fête de la musique compliquée et nous a oubliés… Il nous oriente vers le bistro sur la place en contrebas qui vend ses bières. Voilà un plan B qui vaut bien le plan A.
Nous remplissons nos bidons à la source d’eau gazeuse qui coule d’un tuyau oxydé, au pied de l’ancienne usine d’embouteillage en face de la brasserie. Je fais une petite visite à l’ancienne fontaine située un peu plus haut dans la rue. Elle était alimentée par la source du temps où elle était exploitée.
Nous filons ensuite acheter les bières et en profitons pour prendre un café.
Après la fête…
A la sortie du village, nous tournons à gauche et nous retrouvons sur une petite route forestière, au pied d’un mur. Première difficulté. C’est avec étonnement que j’arrive à rester au contact du groupe des Lyonnais. Ils sont pourtant plus jeunes et plus entraînés que moi. Le groupe s’étire mais nous nous retrouvons au sommet et reprenons l’itinéraire qui continue de nous mener vers le Nord par les petites routes des contreforts des monts du Lyonnais.
Nous arrivons devant la brasserie la Germanoise à 13h30. Située dans un bâtiment moderne en tôle, elle n’a pas de cachet. Mais cette fois, nous sommes accueillis pas un vendeur qui tient un magasin bien ordonné. En plus de nos bières de pointage, nous prenons une quille de bière légère aromatisée que nous partageons sur un conteneur de poubelle devant la brasserie. Cet apéritif improvisé est l’occasion d’une réflexion stratégique : mes compagnons ont emporté leur repas tandis que je suis parti en comptant sur le commerce de proximité. Ils décident de m’accompagner dans le bourg de Saint Germain Laval. Nous y faisons main basse dans une épicerie et chez un charsommes à l’ocutier et nous nous installons dans un abribus pour un déjeuner. Nous aurions aimé un cadre plus sympa, mais le village pourtant très joli n’a visiblement pas de parc. Peu importe, nous sommes à l’ombre des platanes et la place a un petit quelque chose de village du Sud qui n’est pas déplaisant.
Lorsque nous reprenons la route, l’itinéraire nous emmène vers le Nord Ouest, toujours sur les petites routes du massif. Mes compagnons commencent à me distancer mais m’attendent à plusieurs reprises. J’insiste pour qu’ils roulent à leur rythme sans s’occuper de moi. Je ne veux pas les embêter et encore moins m’épuiser à essayer de les suivre. C’est donc seul que je retrouve la D8 pour un long passage sur une route à camions heureusement peu fréquentée ce jour là.
C’est au bout d’un chemin qui débouche directement sur la D8 que je trouve la Brasserie Challit. Mes compagnons sont déjà dans la cour de ce qui doit être une ancienne grange en pierre. La porte est close. Téléphone à l’oreille, ils essayent de joindre du monde. Nous n’obtiendrons en réponse qu’un SMS laconique confirmant que la brasserie est fermée. Même le robinet du tuyau d’arrosage dans la cour ne nous donnera pas une goute d’eau. Nous n’insistons pas et repartons vers la brasserie suivante.
C’est sans grand plaisir que nous retrouvons la D8, droite et sans ombre. Je laisse une nouvelle fois filer les trois compères. Un petit crochet par les rues ombragées de Saint André d’Appchon permet de se rafraichir avant de retourner, encore une fois, sur la D8. Je laisse Roanne à main droite au loin et suis la même route vers le Nord jusqu’au niveau d’Ambierle. Le village est sur un promontoire, dominé par une église au toit multicolore. Superbe mais peu accueillant pour le cycliste. Bienvenue dans le massif de la Madeleine. La montée est raide et droite mais heureusement ombragée. Je mets pied à terre et pousse le vélo. On n’est pas encore à mi parcours, il ne s’agit pas de tout donner maintenant. La route est encaissée entre les murs en pierre de deux propriétés et arborée par leurs arbres. Le village est magnifique mais je ne m’y arrête que pour me remettre en selle : j’ai rendez vous encore plus haut mais la pente s’adoucit. Je ne trouve pas la brasserie. Une route en contrebas m’intrigue mais j’ai peur de redescendre pour rien. Je passe devant une maison ouverte. Un chien sort en aboyant et reste collé à la grille heureusement fermée. Je retourne la situation à mon avantage et me plante devant lui qui n’arrête pas d’aboyer. Sa maitresse ne tarde pas à sortir et me renseigne sur ma destination : encore plus haut. J’ai bien fait de ne pas redescendre.
Les Cuves de la Madeleine occupent un ancien bâtiment artisanal en bois formant une mezzanine sur une petite cour dans laquelle je retrouve encore une fois mes trois compagnons qui me précèdent de peu.Ils ont été accueillis par une commerçante qui partage le local avec la brasserie. Ce n’est pas son boulot, mais elle a la clé. Elle nous vend des bières et fait le plein de nos bidons. Après une journée de route et sous une chaleur qui devient pesante, cette hospitalité est merveilleuse. Je parle de mon envie de redescendre au village prendre une glace. La voisine, vend justement des oranges glacées de sa fabrication. Nous en partagerons une à quatre. La glace est bonne et les circonstances la rendent inoubliable. Nous sommes rejoints par le brasseur qui nous propose une visite de son installation, nous parle de son activité et de ses points de vente. A vrai dire, nous étions venus pour ça.
Nous prenons congé et redescendons vers la D8 que nous ne ferons cette fois que croiser pour un au revoir tant attendu. L’un des comparses chute dans la descente heureusement sans dégât ni blessure. Notre itinéraire part plein Est, en plaine, contournant Roanne par le Nord. Je roule bon train sur cette route sinueuse et ombragée mais je me retrouve une nouvelle fois seul. Je passe la Loire pour la seconde fois juste à l’entrée de Pouilly sous Charlieu. Les cyclistes sont nombreux sur le pont. En toutseconde fois juste à l’entrée de Pouilly sous Charlieu. Les cyclistes sont nombreux sur le pont. En tout cas plus nombreux que dans le massif que je viens de quitter. Je m’offre la troisième pause à la terrasse d’un café et j’en profite pour passer quelques appels et envoyer quelques messages. Je sais que je vais attaquer la partie la plus isolée du parcours et jem’attends à mal capter. Grâce à mon chargeur alimenté par le moyeu dynamo, les batteries du GPSet du téléphone sont pleines, je suis serein de ce côté là.
Je reprends la route pour m’arrêter presque aussitôt à la sortie de Pouilly à la Brasserie du Sornin. Peu avant 19h, j’y suis accueilli par la patronne et me retrouve vite attablé avec un couple de touristes de passage pour une dégustation. L’accueil est formidable mais je dois prendre congé. Je m’inquiète de mes compagnons et apprends qu’ils sont repartis moins d’un quart d’heure avant mon arrivée. La brasserie ferme bientôt et je sais que rien ne sera fait pour ceux qui arriveront après. Dommage.
L’itinéraire suit une grande route sur quelques kilomètres avant de monter dans les Monts du Lyonnais. Un bout de verre rencontré sur le bas côté de cette grande route entaille méchamment mon pneu arrière et mes chances de revoir les trois lyonnais. Je trouve un parterre gazonné pour m’installer et réparer. Je prends le temps de coller une rustine et garde ma chambre à air neuve en cas de pépin nocturne.
Je commence l’ascension calmement et apprécie le paysage. La température descend au fur et à mesure que je monte et je ne m’en plains pas. Vers 20h30, la faim me coupe les jambes. Je cherche en vain un coin pour manger. Je suis dans une région d’élevage et tout est clôturé. Je finis par m’installer dans un fossé pour me régaler des provisions faites à Saint Germain. L’image n’est pas flatteuse mais l’herbe y est verte et bien dense et je suis au sommet d’une butte qui me donne une vue magnifique sur le massif à l’Est.
Le chargement allégé du diner.
Je remonte en selle mais comprends vite que le regain d’énergie apporté par le repas sera de courte durée. J’avais prévu d’arriver dans la nuit mais je dois me rendre à l’évidence, ça ne sera pas possible. Heureusement j’ai prévu un imperméable épais et une couverture de survie pour bivouaquer. Je reprends donc la route à allure réduite pour patienter jusqu’à la nuit en m’installer discrètement. Le temps et le paysage sont magnifiques, libéré de la contrainte du temps, je décompresse. Aux alentours de 22h, je trouve un talus accueillant adossé au mur en pierre d’une propriété. Il surplombe la route de deux mètres, son sommet est plat et abrité par des arbres. En plus l’herbe y est épaisse. J’y monte mon équipement et me couvre avec tout ce que j’ai de disponible, 175km avec 1980m de dénivelé et 6 bières embarquées. Bonne nuit. Enfin presque : c’est la saison des mariages et une fête raisonne dans le massif.
Face A : Le talus
Au petit matin, je suis réveillé par le froid. La chaleur de la couverture m’a fait transpirer et je suis trempé. Je patiente un peu et sors de ma cachette pour déjeuner. Ca manque d’un café mais il me faudra rouler au moins une heure avant d’en trouver un. A 5h45, je suis en selle, tous feux allumés. J’attaque par une descente dont le vent me sèche rapidement.
Face B : Panorama au réveil.
A 6h50, j’entre dans Machézal. Première halte au cimetière. Une douche rapide sous le robinet et le plein des bidons s’impose. Malgré l’heure matinale, les jambières et le maillot à manches longues disparaissent dans une sacoche. Quelques minutes plus tard, je suis devant la Cuves Part des Autres. Porte close. Les affiches du concert de la veille me font comprendre que j’ai peu de chance de trouver du monde à cette heure matinale. Pas de café ouvert non plus. Je reprends la route.
La porte est close, mais le mode d’emploi est clair
L’attaque matinale est rude, je passe de la descente à la montée sans avoir eu le temps de faire tourner les jambes. Une portion de montée sur un chemin de silex attaque méchamment le moral et les jambes. Il aurait pourtant été magnifique en VTT ce chemin. Mais en randonneuse avec les sacoches pleines de bouteilles, je suis moins joueur. De retour sur la route, la fatigue aidant, je loupe un carrefour. Je tente de récupérer l’itinéraire au plus court en m’aidant de la carte mais je m’engage sur un chemin privé raide comme un mur. Je finis par capituler et préfère faire un kilomètre sur une grande route peu agréable au cycliste plutôt que de faire marche arrière. Je retrouve vite les petites routes de campagne. Pendant ce petit intermède, la chaleur est devenue accablante.
L’itinéraire est superbe mais je ne traverse que des villages où tout est fermé. Peu avant Néronde, je m’arrête pour faire le point : je roule seul sur des routes désertes et je n’ai plus que quelques barres en réserve. En plus, avec cette chaleur, les bidons se vident plus vite que si ils étaient percés. Les heures les plus chaudes de la journée approchent à grand pas et les courbes de niveau qui barrent l’itinéraire sont inquiétantes. Je prends la décision de quitter l’itinéraire pour redescendre dans la vallée de la Loire où je serais moins isolé. Je me retrouve donc sur une route à camions mais au moins, je suis serein.
Je traverse Feurs puis bifurque vers les reliefs. Je m’étais dérouté pour me ravitailler mais je n’en ai rien fait. Faire tourner les jambes en plaine à un bon rythme m’a requinqué. C’est exactement ce qui m’avait manqué au démarrage le matin. Le GPS me propose automatiquement un itinéraire qui évite les plus grandes routes mais qui repousse tout le dénivelé sur la fin. Soit. Je roule sur le plat dans les bois, la chaleur se fait moins étouffante que sur la grande route. A Bellegarde en Forez je fais une dernière pose à l’ombre et liquide le stock de barres. A partir d’ici ça monte non stop jusqu’à Chazelles. La montée est rude mais ombragée. Je mets pied à terre dans un raidillon, dégotte quelques Cerises sur un arbre en bordure de champ et repart plus facilement. Lorsque j’aperçois enfin la ville, je reprends un peu de vigueur et accélère.
Je pose le vélo contre la rambarde de terrasse de la Fardoloise à 11h15. Je monte vider un grand verre d’eau avant d’acheter ma dernière bière et de me laisser tenter par une pression. Personne ne contrôle les bières de pointage avant que je ne me jette sur le buffet campagnard local. 67km et 900m de dénivelé.
Carton de pointage façon blague potache : A la votre !
J’apprends sur place que mes compagnons sont arrivés à La Part des Autres en soirée et ont profité du concert. Je m’en serais voulu de les avoir retardés. Ils ont bivouaqué pas loin et se sont offert une grasse matinée. Ils sont donc toujours sur la route quand j’arrive. Il leur restera en plus le retour vers Lyon. « Mais ce n’est que de la descente » m’ont-ils dit.
Les organisateurs ont l’air décidés à remettre ça… je risque d’être devant mon écran le soir de l’ouverture des inscriptions.