200 km randonneur

Dimanche 5 mars :

Travaillant à Paris, je prends tous les matins le train avec quelques autres cyclistes dont des sociétaires du Cercle Jules Ferry. Il y a notamment Dominique et Eric.

L’année passée, j’avais participé à la randonnée Sur les Pas de Raboliot en mode Gravel sur le 115 km. Et comme j’avais parcouru lors du week-end de l’Ascension la trace du BRM 200, l’envie de faire un BRM en tant que tel me titillait.

Une fois l’inscription validée, des questions subsistaient. Avais-je suffisamment roulé cet hiver ? Arriverai-je à gérer le froid ?

Le vélo était prêt, le bonhomme aussi, alors je rejoignais la ligne de départ. Après avoir reconnu quelques sommités dont Monsieur PHAL, j’ai pris le temps de détailler quelques vélos dont un très beau SINGER passé dans les mains des Cycles VICTOR. J’y ai aussi retrouvé Dominique.

Seul de l’OCT sur la liste des inscrits mise en ligne, je m’étais dit que je partirai à mon rythme pour faire chauffer gentiment le bonhomme. Les 6 km effectués depuis la maison étaient loin d’être suffisants pour partir au rythme des autres participants.

Le CJF avait vraiment bien fait les choses. La police municipale nous accompagna notamment sur les deux premiers grands ronds-points. Une fois sortis de l’agglomération je fus attiré par un vélo que je connaissais bien. Contre toute attente, Joël était là aussi. Le cachotier avait porté son inscription directement auprès de Christophe LEGER.

Le ravissement de voir Joël laissa rapidement la place à l’inquiétude de réussir à rallier l’arrivée. Le compteur affichait une vitesse trop élevée à mon goût. Je pensais que le rythme ralentirait lorsque le groupe avec lequel Joël roulait depuis le départ s’arrêta. Mais ils nous ont rapidement rattrapés et ont accroché notre roue. Par reflexe involontaire cela me fit accélérer le rythme et cela tiendra jusqu’au premier pointage à Sully sur Loire.

La bénévole du CJF complimenta ma doudoune et, après avoir grignoté, nous repartîmes Joël et moi. Il en profita pour prendre quelques photos du château alors que nous étions sur l’ancien pont de chemin de fer transformé en passerelle pour vélos à St Père sur Loire.

Après avoir photographié le magnifique chêne à la Caillat, nous avons rejoint la Ferté Saint Aubin tranquillement et sans croiser les pratiquants en Gravel que nous avons régulièrement croisés jusqu’à Sully.

Le pointage à la Ferté concentrait un certain nombre de participants pour le plus grand bonheur j’imagine du boulanger. Avec Joël, nous avons pris notre casse-croute le long du Cosson à l’abri du vent frais. Un certain nombre de cyclistes plus en avance nous saluaient alors qu’ils reprenaient le parcours. Fier de ma monture, je lui tirais le portrait posé le long d’un arbre. Alors refroidi, c’était à notre tour de poursuivre notre chemin.

La traversée de la Sologne fut agréable. Je fus ravi de croiser Eric qui nous pointait à Yvoi le Marron devant le château de Villebourgeon. Le parcours nous emmena par la suite jusqu’au château de Chambord. Afin de couper la monotonie des lignes droites du domaine, je me suis intéressé à deux participants qui avaient de vieilles montures. Le premier roulait sur un Mercier dont il apprécie le confort depuis des décennies. Le second avait un cadre en tubes Vitus emmanchés-collés possiblement un Alan. Il démontre, s’il en est besoin, que leur mauvaise réputation n’est pas fondée.

Après Chambord, nous nous sommes frottés au vent contraire. Néanmoins, quelques rayons de soleil nous ont aussi accompagnés. Alors que certains participants avaient rejoint l’arrivée depuis belle-lurette, remonter la rue Royale puis la rue Jeanne d’Arc avait un parfum de mini succès pour moi. J’ai réalisé le parcours en 50 minutes de moins que lorsque je l’avais réalisé seul l’année passée alors que le temps était autrement plus clément.

Je suis ravi de l’avoir réalisé avec Joël et afin de célébrer ce petit évènement personnel, j’ai rejoint la maison avec en poche la jolie médaille de l’Audax Club Parisien.

Christophe BOURIENNE

Félicitation à Christophe pour son premier 200 kilomètres randonneur. En consultant mon historique je me suis apperçu que c'était mon dixième brevet de 200 kilomètres randonneur. Une bonne satisfaction personnelle pour tous les deux.

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