Détails: Mis à jour : 14 avril 2024; Écrit par Christophe Bourienne

Dimanche 4 février :

Pour le second dodécaudax de l’année, un sociétaire de l’OCT m’avait proposé de m’accompagner au début mais s’est rétracté pour des raisons personnelles. C’est donc seul que je quittais mon domicile dimanche matin aux environs de 7h.

Le temps était plutôt doux avec une température de 7 degrés. Une fois sorti de la métropole, je m’enfonçais dans la Sologne. J’adore rouler de nuit ! Puis le jour se lève doucement mais le ciel est totalement couvert et le restera toute la journée.

Contrairement au dodécaudax de janvier où, à travers toute la Beauce je n’avais trouvé aucune boulangerie, chaque village solognot traversé à la sienne d’ouverte. Je fais une première pause à Neung sur Beuvron. L’étal de la boulangerie est un ravissement : les viennoiseries sont généreuses et succulentes. Chandeleur aidant, je n’omets pas d’acheter aussi une délicieuse crêpe !

Rassasié, je poursuis ma route et ma descente vers Saint Aignan sur Cher. Les châteaux s’enchainent. Après celui de Villebourgeon en amont de Neung, je passe devant le château de la Borde à Vernou en Sologne, Chemery et arrive à Saint Aignan à midi.

Je pique-nique au même endroit que celui que nous avions choisi avec Joël lors de notre BRM 600 l’année passée.

J’entame ensuite la remontée vers le nord. La route entre Saint Aignan et Cheverny est monotone pour ne pas dire triste. Passé le château de Tintin (en vrai j’étais au lycée avec le véritable propriétaire), je rejoins Chambord en passant devant Villesavin.

Je profite de mon goûter confortablement installé sur un banc, le château devant moi.

Ensuite, je rentre par la Loire à vélo ce qui me permet de la contempler : elle est belle en étant bien gonflée.

Je retrouve la civilisation une fois le pont de l’Europe franchi.