200 Km Gravel

Samedi 10 août :

    Il y a peu, mon ami Joël me glisse au détour d’une conversation «et si nous faisions le 200 gravel du CJF en août ? ». En effet, lors de son édition officielle, nous l’avions en parti réalisé. A l’époque, le parcours était passablement détrempé et gadoueux. La montée sur Villeny, plus qu’impraticable, avait eu raison de notre bonne volonté et nous avions bifurqué sur le parcours route après le CP2 de Neung sur Beuvron. Certes le BRM avait été validé mais il y avait un goût d’inachevé…

   Rendez-vous fut pris pour 7h devant la salle des fêtes. La brume nous a accompagnés le long de la Loire avant de se dissiper lorsque nous sommes entrés dans la forêt. Ce n’est que du bonheur jusqu’à Ligny le Ribault. A partir de cet instant, nous avons rencontré des essaims de taons qui n’ont pas manqué de nous agresser farouchement au point de me faire vraiment perdre patience à plusieurs reprises ! Je suis rentré avec plus d’une vingtaine de piqures.

   Hormis cela, le parcours était roulant et donc très agréable. Même la montée sur Villeny qui avait été effectuée en partie à pieds en mars, fut abordée à bonne allure.

    C’est à Villesavin que nous avons pris notre pique-nique avant de repartir vers Chambord. C’est à ce moment-là que nous avons croisé quelques touristes où la foret était magnifique avec ses parcelles de bruyère de Sologne.

    Ensuite, le parcours entre Saint Dyé sur Loire et la Ferté Saint Cyr fut une très jolie découverte. Il faisait alors vraiment très chaud. Par chance au pied du splendide moulin cavier Saint-Jacques de Saint Laurent en Nouan, se trouvait un robinet. C’était l’opportunité de rafraichir la cafetière et la chaudière en s’aspergeant copieusement !

    Nous avons repris la route jusqu’à ce que Joël fasse une petite sieste aux alentours de Ligny le Ribault. J’en profitais alors pour dépouiller un mûrier.

    Après Mézières-lez-Cléry, les chemins tabassaient allègrement nos bras qui commençaient à crier « assez ». Il ne restait qu’une vingtaine de kilomètres mais ils parurent très longs. Arrivés aux moulins d’Olivet, nous savions que nous touchions le but. C’est endoloris mais ravis, que nous terminions notre boucle.

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