Du 21 au 23 mai :

       C’est reparti pour un nouveau périple de 3 jours, cette fois vers l’Est du département. En ce samedi  matin, nous partons par le sud de la Loire et nous la suivons jusqu’à Sandillon. De là nous passons par Vienne-en-Val puis Tigy et Vannes-sur-Cosson où nous faisons une pause-café. A la sortie du village nous prenons une petite route boisée où il faut faire attention aux nombreux trous qui parsèment le bitume. Nous passons devant le chêne à la Caillat qui est caractéristique. Nous poursuivons ensuite notre route jusqu’à Villemurlin surnommé «le village des échelles bleues» avec ses échelles accrochées sur plusieurs maisons.  Puis nous continuons vers Saint-Florent et nous suivons la vallée de l’Aquiaulne jusqu’à la base de loisirs et l’étang qui porte le même nom. Nous pique-niquons à l’ombre des arbres avant de repartir vers Coullons, puis nous descendons vers la vallée de la Loire en faisant un arrêt au passage pour admirer les iris Cayeux avant Poilly-lez-Gien. Ensuite nous passons par Saint-Brisson-sur-Loire et nous traversons la Loire par le pont-canal pour rejoindre Briare. Nous prenons alors la piste cyclable qui suit le canal jusqu’à l’étang du Petit-Chaloy puis nous arrivons au château de Belhante, terme de notre première étape. 

 

        Le dimanche, nous prenons la direction du château de Guédelon, en passant devant le château médiéval de Dammarie-en-Puisaye, puis nous empruntons une route plus ou moins boisée avec quelques vallonnements. Nous faisons une petite pause à Saint-Amand-en-Puisaye puis nous continuons jusqu’au chantier médiéval de Guédelon. Nous pique-niquons sur place avant de visiter le site. Le château est déjà bien avancé et tout autour il y a les différents métiers du chantier, comme les tailleurs de pierres, les tuiliers, les charpentiers, les bucherons, les forgerons, les maçons... Notre visite ne nous a pas permis de s’attarder trop longtemps sur tous les stands mais cela nous a donné un bel aperçu de la construction d’un château du Moyen-Âge. Pour le retour nous passons par Saint-Fargeau où nous faisons un petit arrêt devant le château, puis nous continuons notre chemin par de petites routes boisées assez roulantes pour retrouver notre hébergement. 

 

        Le lundi matin, après un bon petit-déjeuner et le ménage à fond de l’hébergement, nous reprenons notre périple en direction d’Orléans en passant par le château de La Bussière. Puis nous continuons par de petites routes boisées jusqu’à Lorris pour notre arrêt café. Nous poursuivons notre route en passant par Grignon avec ses écluses et la péniche «La belle de Grignon», là nous voyons des cygnes avec leurs petits malmenés par les petites vagues ce qui nous donne l’impression que ce sont des jouets sur l’eau. Nous continuons alors sur Châtenoy et nous allons jusqu’à l’étang de Combreux où la pluie s’invite pour notre arrivée. Après un pique-nique rapide (abrités sous les arbres ou l’avancée du toit du bâtiment), nous repartons par Vitry-aux-Loges puis Fay-aux-Loges et nous regagnons Orléans en passant par Saint-Jean-de-Braye où notre groupe diminue au fur à mesure de notre avancée.

 

 

Du 14 au 16 mai 2022 :

        Nous avons rendez-vous au niveau des locaux de l’ASPTT d’Orléans La Source où nous chargeons nos bagages dans la remorque du véhicule logistique afin de prendre le départ pour le VI féminin allant à Saint Avertin. Ayant encore des places de disponibles, ce VI a été ouvert aux hommes, ainsi nous sommes quelques-uns à accompagner les féminines sur ce VI.

      Nous partons par les routes de Sologne avec un vent favorable, nous pique-niquons à Monthou-sur-Cher à l’ombre des arbres au bord du plan d’eau. Nous repartons pour quelques kilomètres jusqu’à Chissay-en-Touraine où nous visitons la distillerie Girardot. Après quelques dégustations il nous faut reprendre nos montures pour arriver à Saint-Avertin en suivant les bords du Cher.

        Le dimanche, c’est la randonnée du Challenge du Centre de Saint-Avertin. Après avoir pris un petit café nous partons par les bords du Cher jusqu’à Chenonceaux, puis traversons le Cher et nous prenons le chemin jusqu’au château pour avoir une magnifique vue. De là il nous faut sortir de la vallée pour se retrouver sur le plateau. Nous passons alors par une petite route verdoyante pour arriver au château de Montpoupon. Ensuite nous avons droit à un paysage semblable à la Beauce avant passer dans le village de Chédigny classé jardin remarquable avec ses 1 000 rosiers et des milliers de vivaces. Enfin nous suivons l’Indre et nous rentrons sur Saint-Avertin.

        Lors de la remise de récompenses, notre club a été mis à l’honneur en ayant eu le plus de participants pour la concentration Louis Jeffredo et les plus nombreux du Loiret.

      Lundi matin nous rentrons en passant par Montlouis-sur-Loire et nous suivons ensuite l’itinéraire de « La Loire à vélo ». Nous passons par Les Montils où nous visitons le musée d’outils anciens : on y découvre de nombreux et objets anciens que les uns ou les autres ont connus. Après la visite nous pique-niquons au pied de l’ancienne tour du village. Puis nous repartons pour la fin de notre périple à travers la Sologne avec un vent favorable.

Dimanche 24 avril :

      D’un commun accord nous optons pour le parcours de 70 kilomètres. Pour partons par Loury puis Trainou et Sully la Chapelle. Nous traversons la Forêt d’Orléans jusqu’à Chambon la Forêt où se trouve le point de convivialité. Nous repartons alors par Courcelles-le-Roi et nous retrouvons la plaine. Nous passons par Escrennes, puis Jouy-en-Pithiverais et Attray avant de rentrer sur Neuville-aux-Bois où nous attend le pot de l’amitié.

         Pour notre sortie de la journée du mois, nous partons pour la Beauce en passant par Baccon où nous faisons le petit crochet pour voir la tour télégraphe. Nous continuons ensuite jusqu’à Talcy avec un vent assez favorable. Petit arrêt au château de Talcy puis un autre au moulin à vent. De là il va falloir gagner notre croûte avec un vent défavorable jusqu’à Josnes où est prévue notre pause du midi. Après avoir la panse bien remplie nous repartons pour Avaray avec le vent favorable, ce qui facilite notre remise en jambe. De là nous suivons l’itinéraire de la Loire à vélo et à Tavers nous allons voir les eaux bleues avec de beaux reflets dus au soleil. Nous traversons la Loire à Beaugency et nous revenons par Dry puis nous rentrons à Orléans par la Loire à vélo avec un vent défavorable qui a faiblit dans l’après-midi.

Du 10 au 19 avril 2022 :

Annulé en 2020, reprogrammé cette année, ce VI d'Orléans à Cajarc est finalement parti avec deux mamies presque hors d'âge, Claude et Anne-Marie, et deux remplaçantes plus jeunes, Monique et Nicole de Nevers.

Le dimanche 10 avril, une escorte d'honneur impressionnante nous fait un brin de conduite, presque tout le club est là ! Il fait frisquet, mais beau. Les sacoches tanguent, les Nivernaises totalisent royalement à elles deux 150 kilomètres depuis janvier, mais bon, il faut bien y aller, sans trop se poser de questions.

Les premières étapes se déroulent tranquillement : peu de côtes, peu de vent, soleil généreux, que demander de plus ! On savoure le plaisir des petites routes tranquilles et parfumées, la campagne est pimpante, toute fraîche avec la palette des verts tendres de ce début avril, et partout une profusion de glycines, de lilas, d'iris, de pivoines, de seringas...

Mardi après-midi, le ciel se couvre, et on a droit à une première averse avant d'arriver à Bussière-Poitevine. Il va pleuvoir toute la nuit, et la météo nous promet le même régime pour le lendemain, alors qu'on doit avaler plus de 1000 mètres de dénivelé. Bref, ça se corse ! Les vélos pèsent des tonnes, notre Momo, la seule sans VAE, peste à chaque fois qu'une côte se profile, on blague, mais l'efficacité n'est que relative, son humeur est aussi sombre que le ciel... A midi, on réussit à manger au sec sous une halle, avec table et bancs, il ne manque que le chauffage. Et miracle, on trouve aussi un bar ouvert, mais désert. On appelle, rien. Finalement, après exploration des lieux, on découvre le patron dans son salon, allongé, ventre à l'air, profondément endormi devant la télé qui braille. Impossible de le réveiller ! Monique l'infirmière prend les choses en main, et réussit à le remettre debout. Après un moment de flottement, il réussit à nous servir 4 cafés, mais franchement, il n'a pas l'air frais...L'après-midi, entre deux averses, on se motive avec l'hôtel du soir, « L'Escale Gourmande » : avec un nom pareil, on aura forcément un bon repas, et le descriptif annonçait de grands lits confortables. On arrive vers 18 heures, et on est accueillies par une odeur indéfinissable de poisson pas frais, de graisse rance, de vieille crasse centenaire. On a des lits d'avant-guerre, avec matelas en laine bosselés, douche et WC sur le palier...Et pour corser le tout, les murs tremblent à chaque fois qu'un véhicule passe dans la rue.

Autant dire que le lendemain matin, on ne traîne pas, pressées de se remplir les poumons d'air frais. Le soleil est de retour. Il ne reste que deux étapes, Brive et Cajarc. Celle du jour se fait les doigts dans le nez, on pique- nique à Ségur le Château, magnifique village médiéval. A l'arrivée à Brive, pour atteindre l'hôtel, c'est une autre paire de manches, entre voies rapides et chemins de terre, demi-tours et re demi-tours, il nous faut presque une heure pour voir enfin notre Campanile, c'est accueillant, ça sent le propre, on peut respirer !

Dernière grosse étape le vendredi ; il fait très chaud, trop chaud de l'avis général pour l'itinéraire prévu, plus de 100 kms et plus de 1000 m de dénivelée. Plan B en action, on prend le train jusqu'à Figeac, on rejoint la rive sud du Lot, avec son Saut de la Mounine. C'est superbe, et crevant ! Après une bonne suée, on finit par arriver à la permanence de Cajarc, notre Compostelle à nous. On croise les copains et les copines, mais on est trop assoiffées pour s'attarder, il nous faut d'urgence une bonne réhydratation et une douche. 

Les trois jours suivants, nos Nivernaises lèvent le pied, et nous, nous roulons en joyeuse compagnie avec l'Etape Solognote et notre club. Les boucles proposées sont superbes, et vous trouverez tout le détail dans la lettre à Mélie, sur le site de l'Etape.

Pour terminer notre VI, il nous reste à rejoindre Cahors le mardi matin, normalement un jeu d'enfant : 50 kms en suivant le Lot, sans difficulté. Mais notre Momo est victime d'une collision avec un OVNI : Moucheron XXL ? Petit silex vicieux ? On ne retrouve pas l'objet du délit, mais Monique finit l'étape avec un œil fermé, et l'autre entr'ouvert au quart...

On finit par arriver à Orléans vers 23 heures, notre aventure s'est finalement très bien passée, sans difficultés majeures, même si notre équipage était un peu folklo, il faut bien le dire.

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