Samedi 2 septembre :

Pour la cyclo-découverte nous allons jusqu’au moulin à eau de Meuves de 1835 qui se situe dans une ferme typique de Beauce sur la commune de Saint-Maur-sur-le-Loir. Nous visitons le moulin avec les explications du propriétaire qui nous le fera fonctionner malgré le peu d’eau. Maintenant le moulin ne produit plus de farine mais a été reconverti pour produire de l’électricité. Il ne nous reste plus alors qu’à rentrer sur Yèvres pour clore notre après-midi.

Dimanche 3 septembre :

Les parcours vont en direction de Nogent-le-Rotrou, nous empruntons de belles petites routes plus ou moins boisées jusqu’au premier ravitaillement à Argenvilliers. Avec Alexandre nous optons pour le grand parcours qui va jusqu’à Nogent-le-Rotrou. Là une côte nous attend pour aller au château, puis en continuant le circuit, nous arrivons sur une autre côte encore plus raide et plus longue pour passer devant l’importante ferme de Rougemont. Ensuite nous arrivons à la Croix-du-Perche pour le second ravitaillement, nous en profitons pour admirer l’église Saint-Martin. Cette église est remarquable par sa voûte unique avec une charpente apparente datant de 1537, et composée de 118 panneaux polychromes en lambris de châtaignier. Sur la route du retour nous passons devant le beau château de Frazé avec ses douves, son parc boisé et ses jardins à la française ; avant de revenir sur Yèvres et clore cette belle journée par un verre de l’amitié.

C’est en Dordogne dans un parc arboré de 6 gîtes au bord de l’étang des Mirandes sur la commune de Varaignes que notre club organise son séjour club en étoile avec différents parcours concoctés par Léopoldine.

Dimanche 20 août :

Pour cette première journée nous allons jusqu’à Angoulême. Nous retrouvons les adeptes des plus petites distances à Le Quéroy pour un pique-nique en commun. Le kilométrage est relativement important, mais il est compensé par une faible dénivelée pour la région. Nous revenons ensuite tous ensemble par la voie verte, en grande partie ombragée et plate, jusqu’à Varaignes.

Lundi 21 août :

Du fait de la température assez élevée l’après-midi nous décidons de raccourcir les circuits et de revenir manger à notre hébergement, à l’ombre et avec un soupçon de fraîcheur apporté par la proximité des étangs et du ruisseau. Nous allons jusqu’à Saint-Pardoux-la-Rivière par de belles petites routes boisées et vallonnées à souhait. Nous arrivons à Nontron par une belle descente, par contre il nous faut remonter dans la ville pour aller jusqu’au château. Nous rentrerons en passant par la charmante ville de Javerlhac.

Mardi 22 août :

Ce matin direction La Rochefoucauld et son splendide château en passant par le Moulin de la Pierre.

Sur le retour nous passons par la chapelle des Templiers à Malleyrand et Montbron. Au sommet d’une côte une photo s’impose puisque le lieu-dit s’appelle « Chez Vincent », nous regagnons ensuite Varaignes par les hauteurs avant de redescendre aux gîtes.

Mercredi 23 août :

Nous voici déjà au milieu de notre séjour. Le circuit nous emmène par Busserolles qui possède un très beau puits, puis nous allons jusqu’à les Salles-Lavauguyon connu pour son église, chef d'œuvre de l'art roman Limousin. Nous continuons jusqu’à Saint-Mathieu pour la pause du matin. De là nous nous dirigeons vers Piégut-Pluviers, mais aujourd’hui c’est jour de marché, alors nous devons traverser la ville à pied devant les différents étals et les piétons qu’il faut éviter en slalomant. Nous rejoignons ensuite Varaignes en passant devant le lavoir.

Jeudi 24 août :

Comme la veille, nous passons à nouveau à Piégut-Pluviers où nous faisons un arrêt au donjon avant de continuer sur Narval et Pensol. Nous faisons un petit arrêt à Abjat-sur-Biandat pour voir l’église et sa fontaine. Ensuite sur le retour nous passons par la base de loisirs de l’étang de Saint-Estèphe.

Vendredi 25 août :

Ce matin il y a un peu plus de fraicheur, l’orage a grondé durant la nuit. Nous partons avec un temps assez couvert et après quelques kilomètres nous avons droit à un crachin, mais cela n’entame pas notre bonne humeur. Nous allons à Mareuil-en-Périgord et nous nous arrêtons devant le château pour faire quelques photos. Nous poursuivons notre route jusqu’à Villebois-Lavalette où nous voyons le château médiéval face à nous en passant par une petite route qui monte à travers des champs de tournesol. Nous montons jusqu’au château pour faire notre petite pause. Avec Christophe nous continuons sur le parcours initial et nous nous dirigeons donc vers le prieuré Saint-Jean-Baptiste à Ronsenac. Puis nous passons devant le château de la Mercerie surnommé le Versailles Charentais. Sur le retour nous ferons une petite halte au Monastère Orthodoxe N.-D. de Chersonèse. Puis nous continuons par de toutes petites routes serpentant à travers champs pour revenir sur Varaignes.

Samedi 26 août :

Pour notre dernière journée nous commençons par le château de Beauvais avant d’aller à Brantôme. Nous visitons la ville en serpentant dans les ruelles et passerelles, sans oublier de passer admirer l’ancienne abbaye. Pour sortir de la ville une bonne côte nous attends pour nous diriger vers les vestiges du prieuré bénédictin de Belaygue. A Vieux-Mareuil nous retrouvons nos amis du petit circuit qui ont presque fini de déjeuner. Sur le retour nous savourons notre dernière journée de vélo sur les petites routes boisées, sinueuses et vallonnées qui vont ainsi conclure notre séjour. 

 

Annie Allard :

En fait, rien de prémédité, un petit café à La Ferté-St-Aubin où je montrais à Maryvonne les photos du resto que mes enfants, Mélanie et Thierry, venaient d’ouvrir dans un petit patelin de Dordogne, limite Charentes.

Pascal a voulu  leur donner un coup de pouce et je le remercie pour cette initiative.

Gîte trouvé, Thierry d’accord pour nous restaurer tous les soirs, même sur ses jours de congé. Léopoldine briffée pour concocter les parcours.

A part que la canicule s’est invitée… Impossible pour les cyclos de rouler après 14h00. Pique-nique était donc servi sous les arbres au gîte. S’en suivait sieste pour certains, jeux de société pour d’autres, avant de faire un gros plouf dans la piscine.

D’autres vous parleront certainement expériences vécues sur les parcours.  Danielle, Chantal et moi, logisticiennes,  n’avons  pas trop peinées.

Je terminerai ce brin de causette, pour vous dire qu’avant d’être restaurateur, Thierry était cyclo, 2 Paris-Brest à son actif, plus jeune Diagonaliste de France en 2007, le Cap Nord, l’Islande et Orléans-Mer Noire, toujours en solitaire.

Dimanche 18 juin avait lieu à Combleux la 45ème Journée Orléanaise Cyclotouristique organisée par notre club Orléans Cyclo Touriste !

coureur-avec-un-casque

Tous les océtistes vous remercient de votre participation à notre randonnée !

  • Vous étiez 195 participants à notre randonnée se décomposant en :

           - 124 à la route,

           - 43 vététites,

           - 20 sur les circuits Gravel,

           - 8 à la sortie familiale.

Nous vous donnons rendez-vous en octobre 2024 pour la 46ème JOC.

Sans oublier de remercier tous les bénévoles d'Orléans-Cyclo-Touriste qui ont oeuvré à la bonne organisation de cette journée !

 

cycliste-en-ombre-chiboise

 

 

 

Samedi 3 et dimanche 4 juin :

     En l’occurrence, Comme 77 personnes inscrites, j’avais rendez-vous samedi dernier pour prendre le départ du Brevet des Randonneurs Mondiaux de 600km organisé par le Cercle Jules Ferry. Quoi de mieux pour célébrer la journée internationale de la bicyclette que de parcourir ce Voyage au Centre de la France ?

     Après le contrôle des éléments de sécurité, je récupère ma carte de pointage et retrouve avec un énorme plaisir mon ami Joël. Débutant dans la discipline Joël m’a accompagné sur tous les BRM ; c’est mon coach ! Eric, sociétaire du CJF, est bien évidemment là aussi ; c’est celui qui m’a incité, avec Joël et Christophe, à enchainer ces brevets. Enfin, je prends le temps de discuter avec le propriétaire du vélomobile qui me détaille son engin qui m’avait déjà impressionné lors du 400.

     Nous partons à l’heure pile et traversons Fleury puis St Jean le Blanc. Une rigole liée à des travaux est fatale à au moins 3 chambres à air. Un des trois participants ne repartira pas.

     Rapidement, nous constituons un groupe de 6-7 participants et partageons sur nos expériences passées, sur leurs Paris-Brest-Paris. Avec Joël nous rompons cette bonne entente en nous arrêtant pour immortaliser le château de Sully/Loire. Puis nous repartons et jouons à cache-cache avec la Loire. Nous connaissons très bien tous deux ce parcours que j’adore.

     A Poilly les Gien, le vélomobile nous double. Nous rejoignons alors Jackie que nous croisons sur tous les BRM. J’ai beaucoup échangé avec lui. Il est impressionnant car il fait des brevets quasiment toutes les semaines et il s’y rend et y revient à vélo ! Lors des brevets, il ne s’arrête quasiment pas et se nourrit exclusivement de liquides. Habitant à Lyon, il maitrise parfaitement ce parcours qui longe le fleuve royal et m’a montré ses lieux de villégiature lorsqu’il vient sur notre région.

     En parallèle une véritable frustration naissait en voyant les noms des vignobles locaux s’enchainer en bord de route et les fermes qui commercialisent des fromages de chèvre.

    A partir du Bec d’Allier, j’ai particulièrement souffert de la chaleur ; des pieds bouillants à la tête. D’ailleurs, j’aurais bien piqué une tête dans l’écluse circulaire d’Appremont que je ne connaissais pas.

    Nous avons poursuivi le périple vers le centre de la France avec la traversée de Bruère-Allichamps où la tartelette au citron dégustée était tout simplement succulente. Puis se sont enchainés d’autres villages traversés dits centraux : Saulzais le Potier et Nassigny.

    La température devenait alors très agréable et permettait de supporter les différents bosses qui s’enchainaient. Elles furent notamment la raison de l’abandon d’un participant de Rambouillet.

      Nous nous sommes posés sur la place du village à Huriel pour dîner où Jackie nous a rejoints. Nous avons demandé à une dame qui fermait ses volets si elle pouvait remplir nos bidons. Quelle ne fut pas surprise lorsqu’elle apprit que nous allions rouler toute la nuit ! L’échange avec le Rambolitain inquiet des modalités de son retour, me permit de lui indiquer qu’un train direct Montluçon-Orléans existe et Montluçon ne se situait qu’à 12km. A Huriel, j’ai aussi une pensée pour ma prof de français du collège. Je ne l’appréciais pas vraiment mais son livre préféré était Le grand Meaulnes d’Alain Fournier.

      Habillés pour la nuit, nous reprenons la route dans la quasi pénombre ; le ciel étant bien couvert. Nous passons devant un bar-boite de nuit où les jeunes, autant dehors que dedans, nous saluent un peu bruyamment… mais avec bienveillance.

     Puis les bosses continuent de s’enchainer. J’entends Joël pester. Je me rapproche de lui et il m’explique qu’il s’endort sur son vélo. Je l’oblige alors à s’arrêter dès le premier village et il s’installe sous le porche de l’église de Saint Romain d’Urciers pour roupiller. Je m’allonge sur un banc pour en faire de même mais sans succès. Un chien à proximité et nous ayant entendu n’a pas arrêté de japper. Je n’avais qu’une envie : lui dire « Médor, tais-toi et dort ! ». Au bout d’une demi-heure, Joël se relève et nous repartons sous la pleine lune qui perce enfin.

      Aux alentours de minuit, j’aperçois un premier participant entrain de dormir sous un abribus. Ce sera le premier d’une série, tantôt allongés dans l’herbe ou affalés le long d’un arbre.

      La campagne est calme. Comme au 400, le coassement des grenouilles est bien présent. Je distingue aussi un cochon dont le grognement est parvenu jusqu’à mes oreilles. Aux alentours de 4h00, après avoir passé Crevant, j’ai aussi aperçu un chevreuil sur le bas-côté.

     Alors que le jour commençait à bien se lever, la fatigue gagnait une nouvelle fois Joël. Nous nous sommes alors allongés à même le sol sous un abribus et avons fait une bonne nuit de 45 minutes. Il est un peu plus de 6h. Requinqués après avoir également avalé quelques victuailles, nous repartons sereins mais le vent se lève gentiment et est contre nous. Pour autant nous tenons un très bon rythme. Je m’arrête quand même prendre une photo devant le panneau de St Valentin pour saluer mon épouse à distance.

    Nouveau pointage à Ménétréols sous Vatan où il n’y a aucun commerce. Peu importe, nous prenons notre petit déjeuner devant l’église où nous retrouvons quelques participants quand d’autres passent devant nous. Alors nous prenons la direction de Saint Aignan sur Cher avec le vent plus favorable. Les côtes ne sont plus présentes sauf celle au pied du château de Valençay : autant je trouve le château splendide autant j’ai détesté cette montée !

    Il est midi et nous arrivons à Saint Aignan. Nous nous installons à l’ombre pour déjeuner. Naïvement, je me dis que le plus dur est fait. Nous prenons le temps de nous restaurer afin d’aborder la dernière ligne droite de 100km.

     Repartis, je trouve le vent terrible ! Chaud il me dessèche malgré mes bidons que je vide à un rythme soutenu. Le dicton du 3 juin « Le temps qu’il fait en juin le 3, sera le temps du mois » est plus que vérifié. Je me dis aussi qu’il y a un concept à creuser : créer le guide des cimetières pour les cyclos ! Qui y repose, qualité de l’eau, situation géographique, etc… !!!

     Les villages solognots s’enchainent malgré tout. Je peste contre les faux plats, la chaleur, le vent… et même si Joël subit mes jérémiades, il ne dit rien. Sa présence au plus près, ou parfois plus éloignée, suffit à me motiver. Je sais que nous sommes dans les temps. A partir de la Ferté, un nouveau sursaut de dynamisme me fait accélérer. Le rythme est à nouveau là, inversement proportionnel à la température qui descend.

      Il m’a fallu 7h00 pour parcourir ces cent derniers kilomètres, une éternité ! A l’entrée de la métropole d’Orléans, une voiture nous suit. Elle commence à nous klaxonner en nous dépassant et nous crie de grands BRAVO ! Ce sont Danielle et Dominique, membres de l’OCT. L’émotion, décuplée par la fatigue, me gagne ! Ma gorge est nouée et la larme pas très loin. Cette rencontre non voulue est géniale ! Oui, j’y suis arrivé !

      Alors à la question « pourquoi faisons-nous cela ? », je pense que les raisons sont personnelles et donc à ce titre différentes. Pour ma part, ce qui prime, c’est l’immense plaisir de rouler la nuit. C’est indescriptible, c’est juste magnifique, magique ! Les sens sont décuplés, bref, j’adore !  

     Tous mes remerciements sont pour Joël qui, une fois de plus, m’a très gentiment accompagné. Merci au CJF pour l’organisation de tous ces brevets. Merci aussi à ceux qui ont fait avancer ma réflexion avant cette ultime inscription des BRM 2023 dont Christophe, Eric, Dominique du CJF et vous mes amis de l’OCT.

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Dimanche 7 mai :

     Comme d'habitude, je suis allée au challenge en Jeffredo. Je suis très fière de ma petite rallonge par le cimetière de Périgny où est enterré Louis Jeffredo. Circuit agréable par les petites routes. Je n'ai pas pu faire la cyclo-découverte, dommage elle était intéressante avec la visite de la commanderie d'Arville. 

      Le lendemain nous étions 10 Océtistes répartis sur les circuits de 50,70 ou 90 km. La pluie de la nuit et celle annoncée pour 12h ayant refroidi les ardeurs, nous sommes plus nombreux sur le circuit de 70 km. Joli parcours au milieu des champs de colza mais que de bosses. Nous passons en particulier par Mondoubleau, la commanderie d’Arville et Montmirail. 

      Agréable journée même s’il manquait un peu de soleil.

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