Samedi 3 et dimanche 4 juin :

     En l’occurrence, Comme 77 personnes inscrites, j’avais rendez-vous samedi dernier pour prendre le départ du Brevet des Randonneurs Mondiaux de 600km organisé par le Cercle Jules Ferry. Quoi de mieux pour célébrer la journée internationale de la bicyclette que de parcourir ce Voyage au Centre de la France ?

     Après le contrôle des éléments de sécurité, je récupère ma carte de pointage et retrouve avec un énorme plaisir mon ami Joël. Débutant dans la discipline Joël m’a accompagné sur tous les BRM ; c’est mon coach ! Eric, sociétaire du CJF, est bien évidemment là aussi ; c’est celui qui m’a incité, avec Joël et Christophe, à enchainer ces brevets. Enfin, je prends le temps de discuter avec le propriétaire du vélomobile qui me détaille son engin qui m’avait déjà impressionné lors du 400.

     Nous partons à l’heure pile et traversons Fleury puis St Jean le Blanc. Une rigole liée à des travaux est fatale à au moins 3 chambres à air. Un des trois participants ne repartira pas.

     Rapidement, nous constituons un groupe de 6-7 participants et partageons sur nos expériences passées, sur leurs Paris-Brest-Paris. Avec Joël nous rompons cette bonne entente en nous arrêtant pour immortaliser le château de Sully/Loire. Puis nous repartons et jouons à cache-cache avec la Loire. Nous connaissons très bien tous deux ce parcours que j’adore.

     A Poilly les Gien, le vélomobile nous double. Nous rejoignons alors Jackie que nous croisons sur tous les BRM. J’ai beaucoup échangé avec lui. Il est impressionnant car il fait des brevets quasiment toutes les semaines et il s’y rend et y revient à vélo ! Lors des brevets, il ne s’arrête quasiment pas et se nourrit exclusivement de liquides. Habitant à Lyon, il maitrise parfaitement ce parcours qui longe le fleuve royal et m’a montré ses lieux de villégiature lorsqu’il vient sur notre région.

     En parallèle une véritable frustration naissait en voyant les noms des vignobles locaux s’enchainer en bord de route et les fermes qui commercialisent des fromages de chèvre.

    A partir du Bec d’Allier, j’ai particulièrement souffert de la chaleur ; des pieds bouillants à la tête. D’ailleurs, j’aurais bien piqué une tête dans l’écluse circulaire d’Appremont que je ne connaissais pas.

    Nous avons poursuivi le périple vers le centre de la France avec la traversée de Bruère-Allichamps où la tartelette au citron dégustée était tout simplement succulente. Puis se sont enchainés d’autres villages traversés dits centraux : Saulzais le Potier et Nassigny.

    La température devenait alors très agréable et permettait de supporter les différents bosses qui s’enchainaient. Elles furent notamment la raison de l’abandon d’un participant de Rambouillet.

      Nous nous sommes posés sur la place du village à Huriel pour dîner où Jackie nous a rejoints. Nous avons demandé à une dame qui fermait ses volets si elle pouvait remplir nos bidons. Quelle ne fut pas surprise lorsqu’elle apprit que nous allions rouler toute la nuit ! L’échange avec le Rambolitain inquiet des modalités de son retour, me permit de lui indiquer qu’un train direct Montluçon-Orléans existe et Montluçon ne se situait qu’à 12km. A Huriel, j’ai aussi une pensée pour ma prof de français du collège. Je ne l’appréciais pas vraiment mais son livre préféré était Le grand Meaulnes d’Alain Fournier.

      Habillés pour la nuit, nous reprenons la route dans la quasi pénombre ; le ciel étant bien couvert. Nous passons devant un bar-boite de nuit où les jeunes, autant dehors que dedans, nous saluent un peu bruyamment… mais avec bienveillance.

     Puis les bosses continuent de s’enchainer. J’entends Joël pester. Je me rapproche de lui et il m’explique qu’il s’endort sur son vélo. Je l’oblige alors à s’arrêter dès le premier village et il s’installe sous le porche de l’église de Saint Romain d’Urciers pour roupiller. Je m’allonge sur un banc pour en faire de même mais sans succès. Un chien à proximité et nous ayant entendu n’a pas arrêté de japper. Je n’avais qu’une envie : lui dire « Médor, tais-toi et dort ! ». Au bout d’une demi-heure, Joël se relève et nous repartons sous la pleine lune qui perce enfin.

      Aux alentours de minuit, j’aperçois un premier participant entrain de dormir sous un abribus. Ce sera le premier d’une série, tantôt allongés dans l’herbe ou affalés le long d’un arbre.

      La campagne est calme. Comme au 400, le coassement des grenouilles est bien présent. Je distingue aussi un cochon dont le grognement est parvenu jusqu’à mes oreilles. Aux alentours de 4h00, après avoir passé Crevant, j’ai aussi aperçu un chevreuil sur le bas-côté.

     Alors que le jour commençait à bien se lever, la fatigue gagnait une nouvelle fois Joël. Nous nous sommes alors allongés à même le sol sous un abribus et avons fait une bonne nuit de 45 minutes. Il est un peu plus de 6h. Requinqués après avoir également avalé quelques victuailles, nous repartons sereins mais le vent se lève gentiment et est contre nous. Pour autant nous tenons un très bon rythme. Je m’arrête quand même prendre une photo devant le panneau de St Valentin pour saluer mon épouse à distance.

    Nouveau pointage à Ménétréols sous Vatan où il n’y a aucun commerce. Peu importe, nous prenons notre petit déjeuner devant l’église où nous retrouvons quelques participants quand d’autres passent devant nous. Alors nous prenons la direction de Saint Aignan sur Cher avec le vent plus favorable. Les côtes ne sont plus présentes sauf celle au pied du château de Valençay : autant je trouve le château splendide autant j’ai détesté cette montée !

    Il est midi et nous arrivons à Saint Aignan. Nous nous installons à l’ombre pour déjeuner. Naïvement, je me dis que le plus dur est fait. Nous prenons le temps de nous restaurer afin d’aborder la dernière ligne droite de 100km.

     Repartis, je trouve le vent terrible ! Chaud il me dessèche malgré mes bidons que je vide à un rythme soutenu. Le dicton du 3 juin « Le temps qu’il fait en juin le 3, sera le temps du mois » est plus que vérifié. Je me dis aussi qu’il y a un concept à creuser : créer le guide des cimetières pour les cyclos ! Qui y repose, qualité de l’eau, situation géographique, etc… !!!

     Les villages solognots s’enchainent malgré tout. Je peste contre les faux plats, la chaleur, le vent… et même si Joël subit mes jérémiades, il ne dit rien. Sa présence au plus près, ou parfois plus éloignée, suffit à me motiver. Je sais que nous sommes dans les temps. A partir de la Ferté, un nouveau sursaut de dynamisme me fait accélérer. Le rythme est à nouveau là, inversement proportionnel à la température qui descend.

      Il m’a fallu 7h00 pour parcourir ces cent derniers kilomètres, une éternité ! A l’entrée de la métropole d’Orléans, une voiture nous suit. Elle commence à nous klaxonner en nous dépassant et nous crie de grands BRAVO ! Ce sont Danielle et Dominique, membres de l’OCT. L’émotion, décuplée par la fatigue, me gagne ! Ma gorge est nouée et la larme pas très loin. Cette rencontre non voulue est géniale ! Oui, j’y suis arrivé !

      Alors à la question « pourquoi faisons-nous cela ? », je pense que les raisons sont personnelles et donc à ce titre différentes. Pour ma part, ce qui prime, c’est l’immense plaisir de rouler la nuit. C’est indescriptible, c’est juste magnifique, magique ! Les sens sont décuplés, bref, j’adore !  

     Tous mes remerciements sont pour Joël qui, une fois de plus, m’a très gentiment accompagné. Merci au CJF pour l’organisation de tous ces brevets. Merci aussi à ceux qui ont fait avancer ma réflexion avant cette ultime inscription des BRM 2023 dont Christophe, Eric, Dominique du CJF et vous mes amis de l’OCT.

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Dimanche 7 mai :

     Comme d'habitude, je suis allée au challenge en Jeffredo. Je suis très fière de ma petite rallonge par le cimetière de Périgny où est enterré Louis Jeffredo. Circuit agréable par les petites routes. Je n'ai pas pu faire la cyclo-découverte, dommage elle était intéressante avec la visite de la commanderie d'Arville. 

      Le lendemain nous étions 10 Océtistes répartis sur les circuits de 50,70 ou 90 km. La pluie de la nuit et celle annoncée pour 12h ayant refroidi les ardeurs, nous sommes plus nombreux sur le circuit de 70 km. Joli parcours au milieu des champs de colza mais que de bosses. Nous passons en particulier par Mondoubleau, la commanderie d’Arville et Montmirail. 

      Agréable journée même s’il manquait un peu de soleil.

     Après avoir réalisé le BRM 300 il y a un mois, je me demandais s’il était raisonnable de m’inscrire au BRM 400. Le 300 avait laissé des traces. A la fois il y avait l’excitation de rouler de nuit et là c’était toute la nuit ; et l’appréhension de rencontrer un vent aussi défavorable que celui du 300.

    Je me suis donc rapproché de mon copain de route, Joël mais aussi d’Eric sociétaire du CJF. L’idée a continué de murir et la météo indiquait que le vent serait a priori favorable sur le retour. J’ai donc confirmé mon inscription comme 77 autres personnes. L’idée de réaliser ce brevet 100 ans après sa naissance n’était pas pour me déplaire et a contribué à créer l’envie.

     Samedi, les cyclos arrivent à partir de 14h. On salue les têtes connues, on détaille le vélomobile d’un concurrent et on se prépare gentiment.

     15h, le départ est donné pour les 71 cyclistes présents. Sans aucune ambition de réaliser un temps (bien que je rêve de finir en moins de 24h), nous partons en dernier avec Joël. En plus, le 6 mai nous fêtons les Prudence. La sortie de l’agglomération se fait en troupeau. Puis vers Coinces nous doublons deux concurrents en nous faisant nous-mêmes doubler par un vélo couché parti 10 minutes après nous.

     La traversée de la Beauce se fait sous le soleil bien que le temps soit lourd. Nous nous arrêtons vers 18h dans une boulangerie à Saint-Denis-les-Ponts pour le premier contrôle, l’éclair au chocolat acheté est succulent.

     Nous prenons la pluie avant Montmirail et devant le château, l’orage est bien présent. La pluie est diluvienne et nous sommes détrempés. Nous roulons jusqu’à la Ferté-Bernard second lieu de pointage. Un kébab est ouvert ; nous y retrouvons 5 participants. Il est aux alentours de 21h. Nous prenons une immense pizza pour réchauffer l’intérieur du corps quand l’extérieur sèche. Bien que notre place ressemble à une marre, la gérante garde le sourire et accepte très gentiment mes plates excuses. Nous repartons alors que la pluie s’est calmée. Les averses continuent néanmoins de s’enchainer.

     Même si tous les éléments étaient réunis, nous n’avons pas pu vérifier le dicton du jour : au jour de Saint Prudence, s’il pleut, s’il vente, peu après le mouton danse.

     La nuit est bien installée, les voitures ont disparu. La montée de la cote 413, le Signal d’Ecouves, point culminant de la Normandie est magique. J’ai tout mis à gauche pour me préserver. 3 lucioles rouges dansent 200 mètres devant moi ; Joël est l’une des trois. En haut, il y a pointage pour les participants au BRM400 d’Andresy que nous croisons. Nous roulons alors vers Vrigny-Boischampré où nous pointons à 2h15. La soupe proposée par le CJF est bienvenue et réconfortante.

     Nous reprenons la route. Nous passons devant une salle des fêtes que les invités quittent. L’un deux nous souhaite bonne route ; il sait ce que nous sommes en train de réaliser.

     Je continue de trouver la magie que je suis venu chercher. Rouler la nuit ! Nous sommes seuls au monde. On imagine les animaux qui nous entourent sans les voir. Tous les sens sont en éveil. On distingue chaque bruit, le coassement des grenouilles se mêle au léger son des pneus sur la route. Quelques rares gravillons troublent cette quiétude. Ils créent un cliquetis en venant taper les garde-boue. La nuit est totalement noire bien que la lune soit pleine. Le ciel est trop chargé pour laisser passer sa luminosité. D’ailleurs nous prenons une nouvelle averse avec une pluie particulièrement drue.

     Nous rejoignons Mortagne-au-Perche avant 6h et nous nous installons sur le parking d’un supermarché au sec pour nous restaurer.

     Avec le plein de protéines, nous prenons la direction de Brou et tombons sur Eric qui a un gros souci suite à une crevaison. Nous tentons longuement mais vainement de l’aider. Confus, nous l’abandonnons et nous continuons notre traversée du Perche. Un village organise son vide-grenier. J’aperçois un joli vélo ancien mais je suis bien dans l’incapacité de m’y intéresser plus que cela.

     Le vert des forêts laisse la place au jaune du colza dans la Beauce. Dernier pointage dans la boulangerie de Brou. Le soleil fait enfin son apparition et je commence enfin à me découvrir. Je retrouve des noms de villages plus que connus ; la ligne d’arrivée se rapproche. Il est temps car après cette nuit blanche passée sur le vélo, la fatigue s’est faite ressentir aux alentours du 350ème kilomètre. Elle a disparue aussi rapidement qu’elle était arrivée.

     Après une dernière averse à Chanteau nous apercevons Christophe devant la salle Guy Môquet que nous avons quittée il y a moins de 24 heures.

    Je suis fier d’avoir réalisé ce BRM. L’expérience du 300 et les conseils d’Eric m’ont permis de bien gérer l’alimentation et la tenue vestimentaire. J’adresse un énorme MERCI à Joël pour m’avoir accompagné. Enfin je félicite Christophe et toute l’équipe du CJF pour la parfaite organisation.

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Du mercredi 3 au vendredi 5 mai :

     Suite à l’invitation de Maryvonne pour un petit séjour en autonomie sur 3 jours, nous sommes 6 océtitstes à se retrouver ce mercredi matin au rond-point de la gare de Saint-Cyr-en-Val pour partir en direction de Millançay, au domaine familial de Maryvonne. Nous avons donc tous équipés nos vélos de sacoches latérales pour emmener nos petites affaires personnelles pour ces 3 jours et prévoir aussi un peu de place pour faire les courses (dîners et petits-déjeuners).

    Il est 8h45, il fait frais avec un beau soleil, la circulation est vraiment dense jusqu’au rond-point suivant où nous prenons la direction de Marcilly-en-Villette. Puis nous empruntons alors des petites routes solognotes qui nous emmènent par Menestreau, puis Sennely, Souvigny et Chaon. Dès petits arrêts photos s’imposent lorsque l’on passe devant les châteaux solognots, même si on les connaît déjà. Nous nous arrêtons pique-niquer à Brinon-sur-Sauldre dans le petit parc près de l’église où des bancs au soleil nous accueillent.

    Nous obliquons ensuite vers Salbris par de jolies petites routes que l’on n’a guère l’habitude d’emprunter (on s’éloigne d’Orléans !). Il y a toujours quelques belles demeures à admirer au milieu de cette forêt bien verte et couverte de petites fleurs printanières. Petit arrêt à Salbris où nous faisons nos courses pour le soir. Nous passons ensuite à La Ferté-Imbault où Jean-Paul souhaite rendre visite à son ami cyclo Alain (il nous montre son grand-bi qu’il a équipé de sacoches pour participer au rallye Paris-Londres 2023 en grand-bi ! Avis aux amateurs !). Delà nous prenons des petites routes pour passer devant une petite école de campagne qui est chère à notre ami Dominique (même s’il est absent). Enfin, il faut rejoindre notre hébergement en pleine forêt à La Favorite, les routes ne sont pas vraiment en bon état (comme de plus en plus souvent). Nous nous installons, et passons une agréable soirée.

 

    Le lendemain matin, le soleil est au rendez-vous. Nous partons découvrir une multitude de châteaux, des petits, des plus ou moins connus jusqu’au célèbre château de Cheverny où Milou monte la garde. Nous commençons par le château hôtel de La Borde à Vernou-en-Sologne avec son plan d’eau, puis entre autres il y a Villesavin, Les Grotteaux. Nous essayons ensuite de découvrir celui de Troussay qui se cache derrière de grands sapins. Nous pique-niquons non loin de Cheverny, et nous retournons vers notre hébergement par de belles petites routes boisées de Sologne où il y a encore de belles demeures à voir.

 

    Le vendredi matin, le ciel fait grise mine, il pleut. Après le petit-déjeuner et les rangements, on se prépare pour le retour. La pluie va nous accompagner une partie de la matinée, et une petite pause-café à Neung-sur-Beuvron nous permet de nous réchauffer un peu. Progressivement la météo s’améliore et au niveau du château de Villebourgeon la pluie cesse et il faudra attendre midi pour retrouver un peu de soleil. C’est sur cette fin de parcours que Maryvonne nous crie : « je suis crevée ». Il fallait bien agrémenter ce voyage d’un petit problème technique, heureusement ce n’était pas lorsqu’il pleuvait et nous avions un gentleman (Jean-Paul) pour nous aider. Nous nous quittons progressivement entre Saint-Cyr-en-Val et Fleury-les-Aubrais après 3 belles et agréables journées et environ 280 km.

 

Du samedi 29 avril au lundi 1er mai :

    Je n’étais pas convié pour ce Voyage Itinérant puisque féminin, mais comme il reste de la place les conjoints étaient les bienvenus. C’est au départ du local de l’ASPTT Orléans à Saint-Cyr-en-Val que nous partons en formant deux groupes. Nous prenons la route de Gautray et nous continuons à travers la Sologne jusqu’au Pôle des Etoiles de Nançay. Nous pique-niquons au pied de l’observatoire radio-astronomique qui scrute un large éventail de phénomènes célestes. Nous visitons ensuite le Pôle des Etoiles et nous assistons à une séance au planétarium, tellement bien installés dans les fauteuils, presque allongés, que quelques-uns d’entre nous se sont faits remarquer par leurs ronflements. La reprise du vélo n’a pas été facile mais il ne reste que 30 kilomètres à faire, mais avec un vent défavorable.

 

    Pour le dimanche il y a un parcours de 75 km et une variante avec 25 km supplémentaires qui permet de passer le col des Etourneaux (273 m), point le plus élevé du Loiret. Nous partons pour faire cette variante avec Anne-Marie, Chantal et 3 filles de Montargis. Nous passons par de petites routes que Didier nous a concoctées et nous faisons un petit arrêt au col. Ensuite nous passons par Vailly-sur-Sauldre et nous admirons la grange pyramidale. Puis nous pouvons admirer une superbe propriété à Nacray avant de prendre notre mal en patience pour gravir une bonne côte et atteindre La Chapelotte. De là il nous faut fournir un dernier effort pour arriver à La Borne et pouvoir se restaurer.

    Avant de remonter sur nos montures, petite visite au musée de La Borne établi dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste réalisée à la demande des potiers. En ce moment le thème est le sacré et l’intime où il y a plusieurs sculptures d’artistes. Ensuite nous visitons le centre de céramique contemporaine où il y a des œuvres assez variées. Nous repartons en direction d’Henrichemont et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée sur cette route que j’ai empruntée avec Christophe Bourienne en sens inverse pour le brevet 300 km. Le parcours nous fait passer par le château de la Verrerie où une photo s’impose avant de rejoindre Aubigny-sur-Nère.

 

    Le dernier jour, pour le retour nous passons par Sully-sur-Loire et nous faisons un arrêt au musée Helyett après être passé devant le château. Helyett fut une manufacture de cycles et motos de 1919 à 1962 à Sully-sur-Loire. Ce midi c’est le grand luxe, repas au restaurant et retour sur Orléans. Nous échappons à un gros temps noir mais pas au deuxième qui se déverse sur nous avant d’arriver sur Orléans.

    Encore merci à Didier pour son dévouement tout au long du week-end et pour les préparatifs, comme les parcours, l’hébergement, les visites, les en-cas, etc…

 

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