Jeudi 3 avril :

     Nous voici au pied des tours aéroréfrigérantes à Dampierre-en-Burly pour la randonnée senior et du temps libre du Gazelec. Nous partons vers Gien où nous traversons la Loire. Nous passons par Saint-Brisson-sur-Loire puis direction Cernoy-en-Berry par une route boisée montant régulièrement. De là, nous suivons la rivière la Nontreure, et nous allons alors jusqu’à Coullons où nous sommes à découvert avec un vent défavorable. Nous prenons ensuite la direction de Gien en changeant de cap, et là nous n’avons presque plus besoin d’appuyer sur les pédales pour rejoindre la rive nord de la Loire au niveau de Gien. Nous arrivons pour le vin d’honneur servit à l'extérieur avant de partager un copieux repas.

Dimanche 30 mars :

    C’est à La Source que nous nous retrouvons pour la randonnée des caquetoirs organisée par l’Etape Solognote. Nous partons en Sologne avec un beau soleil et une température un peu faible. Nous passons par Ménestreau-en-Villette et l’étang de Villechaume à Sennely où nous attend un groupe de l’organisation pour le ravitaillement bien garni. Nous repartons jusqu’à Souvigny-en-Sologne avant de repasser à Sennely et revenir par Marcilly-en-Villette avant de rentrer sur La Source pour partager le verre de l’amitié avec les organisateurs.

Dimanche 2 mars :

    J’avais initialement prévu de réaliser le dodécaudax de mars en profitant de la magnifique organisation du Cercle Jules Ferry et de son BRM200.

    L’année passée, nous avions tenté avec Joël le parcours de 200km en gravel mais la boue avait eu raison de nous et nous avions alors basculé à mi-chemin sur le parcours route. Cette année, je m’alignais au départ sans mon compagnon de route qui avait eu la mauvaise idée de faire une cabriole la semaine avant.

   Mon propre départ était incertain jusqu’au matin même car un sérieux problème oculaire me faisait douter de mes chances à rallier l’arrivée. Néanmoins, après avoir pris conseil auprès d’Anne-Marie, chaussé d’un casque identique au sien avec visière, et muni de mon traitement ophtalmique, je tentais l’aventure. Je savais qu’Héloïse, mon ainée, était prête à venir me récupérer si besoin était ; encore avait-elle précisé si c’est après 11h…

    Au départ, la première belle surprise de la journée était de retrouver Claude venue encourager un de ses amis, connu lorsque tous deux étaient sociétaires du club de Beaugency. Puis je retrouve Jean-François, beau-frère de Jean-Paul et notre copain Stéphane arrivé de Vierzon. Tous deux ont décidé d’accompagner Ludovic qui va effectuer ce brevet avec un vélo plus que centenaire pour célébrer les cents ans de la parution de Raboliot car cette randonnée s’appelle justement Sur les traces de Raboliot.

    Le départ est donné à 7h30 et comme les 600 participants, je m’élance tranquillement pour traverser le centre-ville. La température frise le zéro degré.

    Une fois la Loire franchie, les parcours route et gravel se séparent. Nous longeons le fleuve jusqu’à Sandillon et les premiers rayons solaires réveillent la nature, les cyclistes et mon œil droit. Cela ne concourt pas à ma sérénité. Puis nous prenons plein sud vers la Ferté Saint Aubin. Je roule pendant quelques kilomètres avec Elisabeth et Gérard du MSD Cyclo que j’ai plaisir à retrouver. Nous avons par le passé réalisé d’autres brevets ensemble.

    Après la Ferté, je me retrouve avec Thomas, autre sociétaire d’Orléans Cyclotouriste. Nous ne nous connaissons pas car son organisation familiale l’a contraint à freiner les sorties quand je suis devenu adhérent du club. Nous nous trouvons des centres d’intérêts communs dont les vieux vélos.

     Au château du Bon Hôtel, la majorité des routiers se croisent et se tiennent dans quelques poignées de minutes après avoir pointé leur carte.

    Avant d’arriver à Neung sur Beuvron, j’échange avec un jeune cyclo, francilien, qui a profité de ce BRM pour rendre visite à ses grands-parents solognots. A Neung, se trouve le second CP. Même si l’accueil d’Eric et de Georges est très chaleureux, je poursuis ma route car il est un peu tôt pour déjeuner. Je m’arrête à Vernou en Sologne, au bord de l’étang pour pique-niquer. Il est midi pile et c’est l’heure à laquelle Joël décide de prendre de mes nouvelles. Le bonhomme est en forme et l’œil tient le coup.

    Je repars et comme à chaque fois, les 20 kilomètres qui suivent le déjeuner sont compliqués. Je prends mon mal en patience et double un premier groupe, puis un second qui roulait fort mais donc l’un des membres est victime d’une crevaison. C’est surtout avec le club de Pantin que nous jouons à saute-moutons. Au hasard des arrêts nous nous doublons à plusieurs reprises. Ils roulent plus vite mais je m’arrête moins. Nous passons Cheverny, Villesavin et comme beaucoup, je prends mon goûter « royal » devant Chambord.

     Tout le monde sait que le dernier quart va être costaud avec un fort vent contraire. Par chance, lors de la traversée du pont de Muides sur Loire, je suis rejoint par le club de Sceaux. Ils sont costauds mais je prends leur roue et ils m’emmènent jusqu’au 5ème point de contrôle à Mézières. Encore une fois je ne m’attarde pas. Une crampe me fait comprendre que je ne tiendrai plus le rythme des Scéens et qu’il vaut mieux rentrer plus tranquillement et à mon rythme.

     C’est ce que je fais jusqu’à Orléans où la traversée de la ville a comme un goût de réussite. Malgré tout mon œil droit manque d’humidification. C’est bien dommage car Chantal et Joël m’ont fait l’immense surprise de m’attendre à l’arrivée. Les voir me remplit d’une profonde émotion et la larme n’était pas loin.

    Cette journée est représentative des amitiés fortes et profondes qui naissent grâce au vélo. Merci mes amis de l’OCT, à ceux du CJF, aux compagnons de route qui ont permis que cette journée, certes dans l’adversité, soit une nouvelle fois, une magnifique journée de vélo !

  

 

Samedi 8 février :

    Rendez-vous nous était donné à Blois pour le Dodécaudax entre Tatin et brocards. Co-organisé par l’Union Cyclotouriste de Touraine et le Cyclo Randonnée Villebarou, le point de ralliement était la gare.

   Une fois la trentaine de cyclos inscrits arrivés, nous prenions la direction de l’ouest avec un vent trois-quarts face qui nous fait rapidement sentir qu’il va falloir rester groupés. Il souffle bien et à 3°C, le ressenti était bien plus bas.

   Aux environs de Montreuil en Touraine, nous prenons plein nord et Eole est avec nous. Le ravitaillement est organisé chez un sociétaire du CR Villebarou à Saint Nicolas des Motets. Une belle averse nous a devancés et la pause est bienvenue. Ce n’était pas le jour de la benjamine de l’équipe dont la chambre à air a décidé de nous imposer une nouvelle pause. Elle ne fut pas la seule à vivre cette expérience car un peu avant le restaurant, un autre participant est contraint de s’arrêter.

   En effet, à Champigny en Beauce, nous nous restaurons copieusement. Le hasard fait que je me retrouve à table en face de Jean-Claude Chabirand. Recordman du Paris-Brest-Paris avec 13 participations, cet angevin n’a loupé aucune édition depuis 1976. J’avais 2 ans quand il a commencé alors l’espoir m’est permis pour tenter cette aventure dans l’avenir. J’ai littéralement bu ses paroles. Connu de tous, cela ne l’empêche pas d’être humble mais aussi de connaître tout le monde.

   Puis nous reprenons la route bien après l’heure prévue. Une légère pluie nous accompagne par intermittence et surtout nous luttons contre le vent. Les pauses ne me sont jamais favorables et là, je souffre régulièrement avec le vent contraire jusqu’à Muides sur Loire. La forêt nous protège enfin. La photo traditionnelle du groupe est prise devant la cabane de chasse de François 1er.

   Les cinquante derniers kilomètres sont effectués à bon rythme. Ce fut une nouvelle fois un bon moment de vélo partagé avec des cyclos de différentes régions. Jean-Pierre m’expliquait qu’il y a des modes. Quelques années en arrière les angevins étaient nombreux. Ils ont été remplacés par les orléanais. J’ai en effet retrouvé avec plaisir de nombreux sociétaires du Cercle Jules Ferry.

    D’ailleurs leur BRM sur les pas de Raboliot sera le prochain chapitre du Dodécaudax 2025.

  

    Rendez-vous était pris hier à 7h devant le centre municipal des sports de Tours pour le Dodécaudax des Roys organisé par l’Union Cyclotouriste de Touraine.

    25 participants s’élançaient à l’heure dite en longeant le Cher. J’étais le seul représentant de l’OCT. En outre, je retrouvais mes amis Dominique et Eric. Une fois le Cher traversé à Savonnières, nous continuons plein sud. Le ciel commençait à s’éclairer très doucement.

    Au Gerfault, nous nous arrêtons devant le château car un des participants nous apprend avoir abandonné et avoir rebroussé chemin. Il n’était pas complètement remis d’un état fébrile de la semaine passée.

    Puis nous traversons une première fois l’Indre qui déborde largement aux pieds du château d’Azay le Rideau. Nous faisons une pause à Villaines les Rochers pour un ravito. Celui-ci est plus que bienvenu pour ceux qui, comme moi, ont pris un petit déjeuner frugal. Nous repartons avec le soleil qui est bien présent mais malheureusement pour peu de temps.

   Les bosses s’enchainent, les costauds roulent devant et le groupe s’étire. Je discute avec un participant en vélo couché. Grace à l’inertie il a un bon rythme sur le plat et en descente. Par contre dès qu’il y a une cote voire un faux plat montant, l’effort qu’il doit fournir est plus important que pour un vélo classique. Par la suite, j’entends Gégé raconter à une jeune cyclote les magnifiques voyages qu’il a réalisés par le passé. A moins de 5 kilomètres de Saint Jean Saint Germain, une crampe me prend. Heureusement le pause déjeuner, au chaud, est revigorante. Après l’excellent repas, le froid est toujours tout autant présent à l’extérieur. Tout le long de la journée, la température a tourné autour de 0°. Mais les corps s’habituent rapidement aidés par une jolie bosse juste après la reprise.

    Nous faisons une pause rapide devant le château de Montrésor pour une photo souvenir.

   Les 60 derniers kilomètres sont aidés par un vent favorable. A Bléré, nous rejoignons le Cher qui touche pratiquement la voie cyclable. La trace nous réserve une petite surprise avec quelques centaines de mètres sur un chemin de glaise. Mes larges pneus me permettent de passer sans difficulté ; pour une fois, je suis le plus à l’aise du groupe. Puis la nuit s’installe et les frontales ne sont pas de trop pour éclairer l’environnement. A la Fontaine Saint Tutrille, nous enjambons une fois de plus le Cher. La nuit est là. A chaque obstacle tels les barrières, plots, et autres piétons ; chacun alerte son poursuivant. Nous sommes en mode télégraphe de Chappe.

    Arrivés à Tours, je fais justement deux fois le tour du centre municipal des sports pour parcourir un kilomètre afin d’avoir 200km au compteur !

   Avant de nous séparer et rejoindre nos domiciles respectifs, nous partageons une galette bienvenue. Ce dernier moment est à l’image de la journée. Comme d’habitude, j’ai apprécié les échanges avec les nombreux sociétaires du CJF présents. Quant à l’organisation, durant ces 12 heures de randonnée et de pause, elle fut parfaite ! Mille mercis à Jean-Pierre et Gérard.

    Crédit Photos : Hervé du CJF

  

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