Le jeudi 15 août, Maryvonne nous propose une sortie sur la journée à Courcelles le Roi.

   Ceux qui ne peuvent rouler que le matin partent avec nous, et alors que nous pensions n’être qu’une poignée, nous nous retrouvons 15 ! Beau score pour un jour creux du mois d’août. L’objectif du jour est de rallier Courcelles le Roi, au sud de Pithiviers.

  Nous passons par Neuville, avec bien-sûr la pause café traditionnelle sur la place, où nous sommes toujours accueillis avec une joyeuse exubérance. Ensuite petit arrêt à Chamerolles, puis Courcy aux Loges et enfin Courcelles : à première vue, c’est un petit bourg plutôt endormi, aucun commerce, beaucoup de volets fermés. Que sommes-nous venus faire là ?

   En fait, le passé de cette bourgade a été prestigieux, comme son nom le laisse supposer : plusieurs rois y ont séjourné, même si l’ancien château est aujourd’hui bien discret. Il n’en subsiste qu’une tour et une petite partie habitable peu visible. Louis XI et Charles VIII y sont venus plusieurs fois, mais la Guerre de 100ans, la Révolution et la Seconde Guerre mondiale n’ont pas laissé grand-chose. Heureusement, les propriétaires actuels font ce qu’ils peuvent pour faire revivre ce qui peut l’être.

   Autre curiosité, l’Eglise St Jacques le Majeur. A première vue, c’est une église plutôt banale, mais lorsqu’on en fait le tour on découvre un vaste chœur en ruine et une petite chapelle derrière le clocher. Une église était déjà là au XIIème siècle, et au XVème siècle le seigneur du lieu conçoit un projet grandiose : il veut édifier une Chapelle Royale ! Malheureusement, il est fait prisonnier à la bataille d’Azincourt. Tout s’arrête, même si les archives attestent quand même de travaux d’agrandissement terminés au XVIème. Le temps fait son œuvre, et de vicissitudes en restaurations, on se trouve aujourd’hui devant un ensemble en trois entités, dont on perçoit mal le lien : l’église assez banale, maintes fois modifiée, la belle partie en ruine, et la petite Chapelle St Hubert, remarquable par ses peintures murales mais nous n’avons pas pu en avoir la clé. Au fil du temps, ces lieux ont vu passer des pélerins sur la route de St Jacques de Compostelle, des notables , des rois, et bien-sûr des tas d anonymes comme nous.

   Il faut alors penser au pique-nique, ce sera en forêt d’Orléans, au Carrefour des 8 Routes. Une crevaison en guise d’apéritif, et on réussit à trouver un coin accueillant et à l’ombre vers 13 heures. Bon moment reposant et convivial .

    Pour le retour les nuages protecteurs ont disparu, le soleil tape bien, heureusement on profite de l’ombre des arbres sur les petites routes et au bord du canal.

    Une belle journée culturelle et sportive, au cœur de l’été, merci Maryvonne !

Samedi 10 août :

    Il y a peu, mon ami Joël me glisse au détour d’une conversation «et si nous faisions le 200 gravel du CJF en août ? ». En effet, lors de son édition officielle, nous l’avions en parti réalisé. A l’époque, le parcours était passablement détrempé et gadoueux. La montée sur Villeny, plus qu’impraticable, avait eu raison de notre bonne volonté et nous avions bifurqué sur le parcours route après le CP2 de Neung sur Beuvron. Certes le BRM avait été validé mais il y avait un goût d’inachevé…

   Rendez-vous fut pris pour 7h devant la salle des fêtes. La brume nous a accompagnés le long de la Loire avant de se dissiper lorsque nous sommes entrés dans la forêt. Ce n’est que du bonheur jusqu’à Ligny le Ribault. A partir de cet instant, nous avons rencontré des essaims de taons qui n’ont pas manqué de nous agresser farouchement au point de me faire vraiment perdre patience à plusieurs reprises ! Je suis rentré avec plus d’une vingtaine de piqures.

   Hormis cela, le parcours était roulant et donc très agréable. Même la montée sur Villeny qui avait été effectuée en partie à pieds en mars, fut abordée à bonne allure.

    C’est à Villesavin que nous avons pris notre pique-nique avant de repartir vers Chambord. C’est à ce moment-là que nous avons croisé quelques touristes où la foret était magnifique avec ses parcelles de bruyère de Sologne.

    Ensuite, le parcours entre Saint Dyé sur Loire et la Ferté Saint Cyr fut une très jolie découverte. Il faisait alors vraiment très chaud. Par chance au pied du splendide moulin cavier Saint-Jacques de Saint Laurent en Nouan, se trouvait un robinet. C’était l’opportunité de rafraichir la cafetière et la chaudière en s’aspergeant copieusement !

    Nous avons repris la route jusqu’à ce que Joël fasse une petite sieste aux alentours de Ligny le Ribault. J’en profitais alors pour dépouiller un mûrier.

    Après Mézières-lez-Cléry, les chemins tabassaient allègrement nos bras qui commençaient à crier « assez ». Il ne restait qu’une vingtaine de kilomètres mais ils parurent très longs. Arrivés aux moulins d’Olivet, nous savions que nous touchions le but. C’est endoloris mais ravis, que nous terminions notre boucle.

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Du 20 au 28 juillet

    Le samedi, premier jour de la Semaine Fédérale, c’est l’arrivée massive des participants avec l’installation sur le camping fédéral. La première nuit fut très agitée météorologiquement avec de la tempête et de très fortes rafales de vent. Au petit matin, nous constatons quelques dégâts sur des tentes ou des auvents de caravanes et camping-car.

 Dimanche 21 juillet « le Beaujolais vert » :

    Nous partons qu’en fin de matinée avec le retour du beau temps, et nous faisons un petit circuit qui nous emmène vers l’est. Nous passons par Régny puis Coutouvre où nous pouvons admirer la chapelle Notre-Dame-de-Prompt-Secours. Après une pause pour se restaurer nous reprenons notre route pour rejoindre Roanne. En soirée nous allons au village fédéral « Le Scarabée » pour la cérémonie d’ouverture de la 85ème Semaine Fédérale 2024 à Roanne.

 

Lundi 22 juillet « de la Loire au canal » :

    Direction le nord en suivant le canal latéral à la Loire jusqu’à Iguerande. De là avec Chantal nous faisons un crochet pour passer à Semur-en-Brionnais par de petites routes bien pentues. Nous pouvons y admirer les restes du château Saint-Hugues et la collégiale Saint-Hilaire. Nous retrouvons le circuit à Chambilly où nous pique-niquons en bord de Loire puis nous rentrons sur Roanne avec quelques petits vallonnements.

 

Mardi 23 juillet « les Gorges de la Loire et la plaine du Forez » :

    Aujourd’hui aussi nous allons suivre la Loire, mais vers le sud avec plus de relief. Nous passons d’abord par le barrage de Villerest où le niveau d’eau est largement supérieur à notre passage lors de notre VI jusqu’au Mont-Gerbier-de-Jonc en 2022. Nous redécouvrons ensuite le château de La Roche et nous continuons jusqu’à Pommiers-en-Forez où il y a un imposant prieuré Clunisien. Sur le retour nous passons par le joli petit village de caractère de type médiéval qu’est Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, niché sur un promontoire dominant la Loire.

 

Mercredi 24 juillet « les Monts de la Madeleine » :

    Cap à l’ouest pour aller dans les Monts de la Madeleine par de petites routes sinueuses jusqu’à Saint-Just-en-Chevalet. Nous continuons à serpenter le long des cours d’eau puis nous montons petit à petit en passant par Saint-Nicolas-des-Biefs pour atteindre ensuite le col de la Loge des Gardes (1077 m). Un arrêt s’impose au rocher de Rochefort, d’où on a un magnifique panorama sur la vallée Roannaise. Nous n’avons alors plus qu’à nous laisser aller pour rejoindre la vallée et la chaleur de Roanne.

 

Jeudi 25 juillet « Journée cyclo festive » :

    Le jeudi c’est la traditionnelle journée du pique-nique. Pour y arriver nous passons par les barrages de Renaison et à proximité nous pouvons contempler le pin Douglas planté en 1892 lors de la construction du barrage du Chartrain. Reconnu arbre remarquable en 2021, il mesure environ 67 m pour 4 m de circonférence, c'est l'arbre le plus haut de France. Nous arrivons au col de la Croix du Sud (763 m) par une petite route boisée en suivant le ruisseau de la Tâche. Nous revenons dans la vallée au nord de Roanne à Mably sur les bords de l’étang du Merlin pour le pique-nique.

Vendredi 26 juillet « Découverte du Brionnais »

   Nous reprenons le départ du circuit du lundi jusqu’à Pouilly-sous-Charlieu (c’est-à-dire 21 kilomètres d’itinéraire connu). Nous passons par Charlieu, charmante commune faisant partie des 100 plus beaux villages de France. C’est en 870 que des moines bénédictins décident de fonder une abbaye, autour de laquelle la ville se développera. Nous suivons la rivière le Sornin jusqu’à La Clayette pour contempler son château qui est un véritable joyau niché au cœur du Charolais-Brionnais en Bourgogne du Sud. Erigé en 1380 au bord du lac, il est entouré d'eau, ce qui en fait l'un des sites les plus pittoresques de Bourgogne-Franche-Comté. Le retour se fait par Chauffailles et ensuite Pouilly-sous-Charlieu et retour par le bord du canal, identique qu’à l’aller. Avec Chantal nous décidons de passer par Nandax avant de rentrer sur Roanne par les bords de Loire. Par contre ce que l’on n’avait pas prévu c’est qu’il y a un ruisseau à gué à traverser. Un petit bain de pieds rafraîchissant avant de rentrer ne fait pas de mal !

Samedi 27 juillet « Bourbonnais et côte Roannaise » :

   Pour clore cette semaine nous partons vers le nord-ouest à travers les prairies verdoyantes à la limite de l’Allier. Nous passons par La Pacaudière puis Ambierle avec son abbaye bénédictine fondée au Moyen-Age et son église avec sa toiture en tuiles vernissées. Ensuite nous arrivons dans le charmant village de Saint-Haon-le-Châtel qui domine la vallée Roannaise sur un éperon rocheux, ayant des remparts et de belles maisons à colombages.

Dimanche 28 juillet « Défilé de clôture » :

    Le discours de clôture a lieu en bord de Loire à côté du port de plaisance. C’est aussi l’occasion pour le club Roannais de remettre la « Rame de la Galère » au futur organisateur de la Semaine Fédérale 2025, c’est-à-dire le CODEP du Loiret représenté par Benoît GROSJEAN. Après cette petite cérémonie de clôture, le défilé peut déambuler dans les rues de Roanne jusqu’au village fédéral au Scarabée.

Samedi 29 juin :

   Départ 8h du théâtre, Le ciel est nuageux mais qu'importe, nous partons pour 3 jours avec nos sacoches, c'est déjà le bonheur, Nous empruntons une grande partie de la Loire à vélo, Sur la levée nous apercevons un chevreuil seul sa tête dépasse dans le champ de blé. Lorsqu'il nous entend, il détale nous offrant un magnifique spectacle de ses bonds au-dessus du blé et fini par traverser pas très loin devant nous, c'est magique. Pique-nique à st Gondon après la visite du village prieuré, église et donjon. A la sortie de Gien le ciel est bien noir, nous ne traînons pas en route et arrivons à Belhante juste avant le déluge,,,

Dimanche 30 juin :

   Il pleut au réveil, il pleut encore après le petit-déjeuner, Chantal et Marie-Denise ne veulent pas rouler, elles restent à Belhante. Joêl, Claude et Maryvonne partent sous une petite pluie fine qui s'intensifie peu avant Briare. Les inscriptions se font sous une tente installée près du pont canal, la salle habituelle étant occupée par les élections, Didier est déjà parti. Nous attendons qu'il pleuve moins pour en faire autant, sauf que la pluie ne s’arrête pas,,, Malgré cette météo exécrable il y a quand même une centaine de participants, Certains passent à l’accueil au retour, ils sont bien trempés. Vers midi enfin il ne pleut plus nous pique-niquons sous la tente avec tables et chaises et attendons Chantal et Marie-Denise pour aller faire le circuit. Très joli parcours sur les petites routes de la Puisaye avec le soleil retrouvé c'est un régal,

Lundi 1er juillet :

    Départ 8h de Belhante après avoir fait le ménage et fermer gaz, eau et électricité. Le ciel est encore nuageux ce matin, nous allons à Rogny par la très jolie voie verte qui longe l'ancien canal. Nous arrivons en haut des 7 écluses avec une belle vue sur l'ouvrage et le village. Puis direction Feins, Adon,et une magnifique petite route pour arriver à Boismorand. Plus loin nous passons par l'étang du Gué l'Evêque avant d'arriver à Lorris. Pique-nique à Grignon à côté de la Belle, puis Chatenoy et Combreux. A Vitry nous empruntons le bord du canal, nous retrouvons Dominique qui vient au devant de nous, c'est sympa !

    Retour sur Orléans toujours par le canal,

    Au total un WE bien agréable malgré une météo médiocre.

Dimanche 23 juin :

     J’avais retenu la date du 23 juin pour le Dodecaudax de juin. Sans le savoir, le club avait choisi cette même date pour organiser des randonnées avec pique-nique à Beaugency.

    Ni une ni deux, j’ai revu mon parcours afin que le midi nous puissions retrouver les autres groupes : le groupe détente et le groupe cyclo des dimanches matins

    Le départ était prévu à 7h devant le théâtre. Arrivé au rendez-vous, j’avais la joie d’y retrouver Joël. Nous partons donc tous deux pour une première étape de 6km. Sa chaîne avait en effet décidé qu’elle se casserait à Fleury-aux-Choux.

     Après une séance de dérive chaîne nous repartions vers le nord et Châteaudun. Nous ne pouvions pas ne pas passer à Patay ou le 18 juin 1429, Jeanne d’Arc a mis la Patay aux anglais !

    En général je trouve la Beauce disgracieuse mais, il faut reconnaître qu’avec l’humidité de ces derniers mois, les étendues de blés sont belles.

    Cela permet d’oublier ma petite erreur dans la réalisation du parcours qui nous a fait emprunter un petit chemin de terre de 400m de long juste au sud de l’ancien aérodrome militaire.

    Puis nous avons traversé la Beauce provençale ! Je ne connaissais pas son existence avant de découvrir plusieurs champs de lavande.

    Au milieu de la Beauce, la traversée de la forêt de Marchenoir était bienvenue avec sa diversité et sa faune. Un chevreuil nous a d’ailleurs ouvert la route sur 300 mètres.

   Puis après avoir grignoté deux trois bricoles, le château de Talcy est apparu. Enfin nous prenions plein sud pour rejoindre Beaugency et son labyrinthe de ruelles.

    C’est au bord de la Loire que nous retrouvions les autres océtistes pour nous restaurer après avoir parcouru le premier tronçon de 125 km.

    Au moment du départ pour l’après-midi Chantal, Didier et Carlos se joignaient à nous. Partis à deux nous nous retrouvions à 5. Est-ce cela la génération spontanée que l’on m’avait apprise au collège ? Quoi qu’il en soit, J’étais à la fois fier d’avoir 3 piliers canal historique du club avec moi. Mais j’avais aussi la frousse que mon parcours ne leur convienne pas.

    Il n’en fut a priori rien. D’ailleurs pour prolonger la durée du second tronçon, Chantal décida qu’il était temps de changer sa chambre à air pour une neuve.

    La Sologne, sa fraîcheur et la bonne humeur qui régnait égayèrent ce premier après-midi estival.

    Pour conclure, nous avons terminé ensemble ce second volet de 80km. Le 6ème chapitre du dodecaudax 2024 était donc terminé et validé !

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